Claire et Rémy autour du monde

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26 septembre 2005

Bolivie - La Paz, Trek Condoriri

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Le 26 Septembre : La Paz
Journée de break, tranquille.



On arpente la calle Sagarnaga dans tous les sens pour choisir un trek autour de La Paz. Rémy ne se sent pas de faire du glacier et finalement on opte pour un trek de trois jours dans le massif des Condoriri, avec Paul, un Canadien qui se joint à nous. Le soir, repas "légumes"dans la chambre d'hôtel pour changer des restaux à répétition.
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Le 27 Septembre : Trek Condoriri, Jour 1
Premier jour de trek, on part dans le massif des Condoriri, au milieu de la Cordillera Real.

Nous sommes 6 personnes : nous deux, Paul le Canadien, le guide Pedro, le cuisinier Constancio et le meneur de mûles Evaristo. Nous n'avons que nos affaires perso à porter, merci les mûles! Premier col à 4880m, on a déjà dépassé le Mont Blanc!

On redescend un peu avant de passer un deuxième col à 4910m. Claire gambade dans la montagne alors que Rémy et Paul cherchent désespérément leur souffle. Cette ascension est un calvaire (dixit Rémy). Premier bivouac (4680m) où nous attendent le cuistot et le mûlier depuis bien longtemps. Le maté de coca et la petite colation sont les bienvenues. Rémy a du mal à trouver des "one-up", il a plutôt un bon mal de crâne et fait une petite sieste avant le repas. Les repas de Constancio sont délicieux et on mange notre meilleur steak depuis notre arrivée en Bolivie... On découvre que Rémy parle mieux espagnol qu'anglais (surtout avec les mains...).

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Le 28 Septembre : Trek Condoriri, Jour 2

La nuit en altitude s'est plutot bien passée, on repart le long du lac pendant que Constancio essaye de pêcher le repas du soir. Finalement il n'y aura qu'une seule truite qu'on se partagera en extra le soir. L'ascension est plus variée que la veille, avec une belle vue sur plusieurs glaciers.

On arrive au col à 5130m et comme on a encore la pêche, on pousse jusqu'en haut du pic "Austria" à 5328m. C'est notre record! La vue d'en haut est magnifique.



L'acclimatation est déjà meilleure que la veille, juste quelques vertiges pour Claire et encore un petit mal de crâne pour Rémy à l'arrivée au bivouac (4700m). Bilan marche : +650m et -630m. Ca passe mieux que le premier jour. Les bivouacs sont sympas, Pedro le guide est un peu mythomane mais agréable. Claire lorgne sur une montagne du massif, le Pequeño Alpamayo. Elle a envie de faire du glacier...

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Le 29 Septembre : Trek Condoriri, Jour 3 - La Paz

Le dernier jour est tout cool, il n'y a plus qu'à descendre jusqu'à la laguna Tuni (4450m). Paul avance à vive allure, il faut dire que sa fiancée vient d'arriver à La Paz, ça motive! On croise quelques maisons perdues au milieu de nulle part, on se demande si les enfants sont scolarisés. Apparemment oui, il doit y avoir plus d'une heure de marche pour arriver a l'école...

Après trois heures de descente, on retourne à la Paz, c'est la fin du trip. Arrivée à l'hotel, la "douche à chataignes" n'est pas chaude ... Horreur! En tous cas, nous sommes décidés à gravir le Huayna Potosi (6088m), il faut maintenant trouver l'agence. On retourne à la même car le guide parle anglais. C'est quand même plus rassurant si il y a un problème...On s'octroit un jour de repos pour souffler et essayer de manger avec Paul et sa dulcinée.

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Le 30 Septembre : La Paz

Journée repos, on remplit le cahier de voyage. On a beaucoup de retard!

Ballade sur le marché à proximité de l'hôtel, c'est animé, coloré, ça fourmille de stands et les produits font envie. Les mamas paquitas passent leur temps à manger, surtout des glaces. Partout il y a des échopes avec des barres chocolatées, des bonbons... Bref, on ne meurt pas de faim à La Paz.

L'après-midi, quelques courses et une tentative de retrouvailles avec Paul qui échoue, alors on se décide pour un petit ciné sur l'avenue du Prado, au "magic campero". Le film (Must Love Dogs) est en VO anglaise, sous-titré en espagnol. L'histoire d'amour est un peu nunuche donc la compréhension n'est pas trop dure. C'est marrant d'aller au ciné en Bolivie, il faut choisir sa place en achetant son billet. Nous devons bouger plusieurs fois car nous sommes assis aux mauvaises places.

23 septembre 2005

Bolivie - Lac Titicaca, Copacabana, Isla del Sol

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Le 23 septembre : La Paz - Isla del sol (3950m)
Départ pour la Isla del Sol via Copacabana, la ville balnéaire préférée des Boliviens. C'est un départ en bus qui fait le plein de mamas paquitas, de ballots, de cannetons... c'est folklo! On arrive au bord du lac Titicaca, véritable mer intérieure et plus haut lac navigable du monde. Petit passage en barge à Tiquina avant d'arriver à Copacabana vers 16h.

Nous décidons d'aller dans la foulée à l'Isla del Sol et de dormir là-bas. Nous prenons un bateau privado qui nous dépose sur l'île, au pied de l'escalier de l'inca, mais du mauvais côté pour voir le coucher du soleil. Pour nous ce jour là tout sera "privado" (bateau, hôtel, restau), mais il faut le mériter.

Tout est au sommet de l'île et il faut donc monter ce magnifique escalier en pierre. Nico regrette ses 19 kg de bagages! Nous arrivons éprouvés au sommet pour les dernières rougeurs dans le ciel.



Le restaurant ressemble à un Courtepaille mais les cuisines sont éloignées. Malgré les 1h30 d'attente, l'ambiance est bonne et les deux bouteilles de vin et les quelques bières font le reste. La truite du lac Titicaca est un régal et nous partons au lit repus.

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Le 24 Septembre : Isla del sol - Copacabana (3800m)

Petit déj' au soleil, la journée commence bien. Notre hôte, un charmant papy se plie en 4 pour nous et nous montre le chemin pour faire le tour de l'île en 5h.


Le chemin est bien entretenu et très agréable, il y a même un péage pour piétons à 4000m d'altitude pour l'entretien du site! Les vues sur le lac sont magnifiques et nous croisons nos premières ruines inca (Chincana).



Le retour est mené tambour battant pour ne pas rater le bateau de 16h. On arrive à temps, mais le bateau n'est pas là!!! On en prend alors un autre qui se traine et manque de chavirer, avant d'arriver en fin d'après midi à Copacabana. L'hôtel est un excellent rapport qualité prix et les douches sont chaudes... Enfin! Copacabana est une station balnéaire tournée vers le tourisme. Un groupe de Péruviens animent la soirée au restau et un Japonais joue de la cornemuse. On part se coucher en laissant Pierre et Nico tester la discothèque locale : le fortifive.

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Le 25 septembre : Copacabana - La Paz

Nous visitons la cathédrale avec une étonnante chapelle ardente remplie de fidèles.

Les bus et voitures sont également baptisés le dimanche...

Le reste de la matinée est consacré aux achats de souvenirs, 2ème truite et rebelote, elle est délicieuse. L'ambiance de ce dimanche en bord de lac est paisible. Nous rentrons à la Paz en minibus privado, ce qui rend le voyage plus agréable encore.

C'est le soir des "au revoir" et du grand départ tout seuls. Nous cherchons désespérement une peña ouverte mais tout est fermé le dimanche soir à La Paz. C'est donc au "terraza" qu'on partage nos dernières empanadas. Nos amis nous offrent un pull (pour Claire) et un beau bonnet (pour Rémy), fini le "Léon Grosse", merci! Ils partent aux aurores le lendemain direction le Chili (Arica, Valparaiso, Santiago...).

Bon vent pour la fin des vacances, on se retrouvera tous en juin pour le mariage de Tom et AnneSo avec pleins de bons souvenirs. Désormais notre tour du monde se continue à deux, c'est le deuxième départ.

22 septembre 2005

Bolivie - La Paz V.T.T.

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Le 22 septembre : La Paz (3700m)
A peine arrivés à La Paz à 6h du mat', on file à l'hôtel "Posada del angel" et on cherche une journée VTT sur la "Death road". La route qui relie La Paz à Coroico a été classée route la plus dangeureuse du monde par une compagnie d'assurance américaine. Bon filon marketing! Départ de La Cumbre vers 4700m d'altitude avec notre guide Julio et la voiture balai/ravitaillement.

La première partie, route asphaltée, dans le froid, laisse place après une zone de travaux à la vraie route de la mort. Des précipices vertigineux et une piste dont la largeur varie de 3 à 5 m environ, nichée entre la falaise et le vide!!! Il faut rouler à gauche car les conducteurs qui descendent voient mieux le vide et leurs roues gauches. Des aires de croisement sont aménagées ici et là, et on a du mal à le croire mais des bus et des camions arrivent à se croiser en frôlant le vide.





On envoie 5h de descente avec des passages à couper le souffle, jusqu'à Coroico (1200m d'altitude)! On est partis avec des doudounes et on arrive en tee-shirts dans les Yungas avec une végétation luxuriante, et pleins de poussière après tant d'heures sur la piste.

A l'arrivée nous attendent une douche chaude, une piscine, un repas, des perroquets...



Ce havre de paix n'est qu'un répit avant la deuxième épreuve de la journée, et pas la moindre : la remontée en minibus par la même route de la mort (3h de route). Et de nuit en plus, ce qui masque un peu le précipice quand même. Claire ne regarde rien de la route, trop peur, Pierre a débranché son cerveau, Nico et Rémy essayent de prendre des photos.


L'arrivée sur La Paz au son techno clôt une journée bien remplie. On retrouve Tom et AnneSo à l'hôtel après leur escapade à Sucre.


19 septembre 2005

Bolivie - Potosi

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Le 19 Septembre : Uyuni - Potosi (4100m)

Départ d'Uyuni en 4x4 avec Leoncio comme chauffeur et Roberto comme "guide/passager clandestin". Nous faisons un premier arrêt à Pulacayo, ville fantôme et ancienne citée minière à l'origine de la révolution de 1952. On y trouve quelques vestiges de trains, notamment celui attaqué par "Boutsch" (sic) Cassidy avant sa mort. Il y a plus de policiers que d'habitants...




Puis on reprend la piste en musique. On fera 6h de 4x4 avec de la disco des années 80 (merci Leoncio). Pendant le trajet, Rémy a appris à compter à Roberto en Francais jusqu'à au moins 10000! Le repas est pris dans un relais "muy basico" et l'on fait un arrêt photos dans des gorges. Les paysages sont immenses et grandioses! Nous passons pour la première fois à 4500 m d'altitude avant de redescendre sur Potosi.



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Le 20 Septembre : Potosi

Le matin, départ pour la mine. Le Cerro Rico de Potosi est percé comme du gruyère depuis le 16ème siècle et a approvisionné le monde entier en argent, étain, zinc... Cet afflux de métaux est même à la base du capitalisme en Europe.

On passe d'abord acheter des feuilles de coca, des boissons et de la dynamite pour les mineurs; c'est pour leur offrir au fond de la mine en échange de l'autorisation d'y pénétrer.


Les conditions de travail sont moyenâgeuses, on a l'impression de vivre Zola en direct. Depuis le 16ème siècle, on estime à 8 millions le nombre de morts dans cette mine, dont des indiens, et des noirs qui arrivaient par bateaux négriers d'Afrique et restaient 4 mois au fond de la mine sans voir le jour, pour ceux qui résistaient...

Les boyaux sont mal éclairés, très bas de plafond, et dedans les hommes creusent, poussent, tirent, chargent et mâchent de la coca à longueur de journée pour supporter l'enfermement et l'air saturé.



Le mot d'ordre du guide est "juntos, juntos"! Il hurle cette phrase et on a interêt à suivre rapidement parce que derrière il y a un chargement de plusieurs centaines de kg monté sur rail qui arrive à toute vitesse.

Les mineurs se laissent regarder par les touristes mais continuent à travailler. Il y a un gouffre entre nous, deux mondes complètement différents. C'est plutôt bien comme initiative de pouvoir leur donner quelque chose (autre que de l'argent), peut-être cela nous donne bonne conscience?

On descend assez loin dans la mine par des couloirs mal étayés, ou bien on fait de la spéléo à 4 pattes pour arriver au sanctuaire du dieu de la mine (el Tio). Ou plutôt du diable avec une sacrée érection (symbole de la fertilité de la mine). Une Colombienne, un Espagnol et surtout "mister Japan" (à la bonne taille pour travailler debout d'après le guide), nous accompagnent dans cet enfer.

Voilà une matinée que nous ne sommes pas prêts d'oublier!!!



L'après-midi, diverses occupations plus terre à terre : gravure de cd, laverie... Le soir, le restaurant Potocchi nous invite au folklore bolivien. On y danse sur "Chulita Marina" ou "Carnaval". Une excellente soirée! Même une petite tentative de rameur Paquito...

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Le 21 Septembre : Potosi


Premier essai d'épilation chez un coiffeur pour Claire. Ça prend plus d'1h30 et ce n'est pas très concluant. Puis visite guidée de la maison de la monnaie. On y apprend comment étaient frappées les pièces depuis l'époque espagnole.

Tom et AnneSo nous quittent pour aller à Sucre, on se retrouvera dans 2 jours à La Paz. L'après-midi, nous allons nous baigner à Tarapaya dans une piscine naturelle chaude, un ancien cratère de volcan. C'est du bonheur, nous sommes bien au chaud (30 degrés), avec une vue sur toute la vallée.





Le retour est plus problématique car tous les bus sont pleins. Finalement on arrive (Claire et Rémy) à monter dans l'un d'eux en insitant un peu. Après 5 ou 6 bus passés, Pierre et Nico sont obligés de monter à l'arrière d'un pick-up dans le froid. Finalement on rentre à temps pour récupérer les sacs et filer au terminal de bus, direction La Paz en bus-cama (couchette) de nuit.


17 septembre 2005

Bolivie - Uyuni

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Le 17 septembre : San Pedro de Atacama -Vila Alota (Bolivie - 3500m)
Ca y est! Nous partons de San Pedro pour rejoindre la frontière par le nord.



Le voyage en bus est agréable, nous traversons un petit salar coloré et surtout nous voyons nos premiers lamas! Non ce n'est pas un mythe, il y a bien des lamas en Amérique du Sud... On commençait à en douter.

A la frontière bolivienne nous troquons notre bus pour un 4x4, un peu petit pour 6. Nous faisons la connaissance de Saturniño, notre chauffeur (sosie de Charles Bronson de dos)... On passe la frontière à un village fantôme, avec un train rouillé. Un vrai décor de western. Les étendues sont immenses, les paysages déserts à perte de vue. Nous arrivons à Vila Alota pour passer la nuit, dans un dortoir et non au fameux hôtel de sel que nous avait promis l'agence Colque! Truands... On va pouvoir tester nos supers duvets car la nuit s'annonce fraîche. Avant de manger, un petit basket à 3500 m d'altitude ... on sent rapidement que le souffle manque! On rencontre le soir un autre couple qui fait le tour du monde, leur mot d'ordre : "Attention aux arnaques"

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Le 18 septembre : Vila Alota - Uyuni (3700m)

Nous traversons le matin un village fantôme, où nous nous attendons à voir sortir des cow-boys des coins de rues ou de derrière les trains abandonnés et tout rouillés.



Ensuite, une grande claque! Le salar d'Uyuni, le plus grand du monde... Un désert de sel à perte de vue, en plein milieu des Andes à 3700 m d'altidude. Impressionnant, magique, irréel. Séances photos en plein milieu du salar : poses mannequin, pochettes d'album, tout y passe.



Puis direction l'île des pescadores où pousse une multitude de cactus. C'est vraiment un moment magique et inoubliable. Petit clip à la Jean-Louis Aubert pour repartir ensuite vers Uyuni.





Nous nous installons à l'hôtel Toñito, où nous decouvrons pour la première fois les douches pseudo-chaudes "à châtaignes" (pour avoir de l'eau chaude, il y a un système électrique juste au dessus du pommeau de douche ... on se prend quelques châtaignes). On cherche ensuite un moyen de transport pour rejoindre Potosi le lendemain. Après d'âpres négociations (merci AnneSo), nous avons un 4x4 privado! Il ne nous reste plus qu'à déguster de bonnes pizzas et à partir au lit après une journée bien remplie.

11 septembre 2005

Chili - Atacama



Le 11 septembre : Arrivée en Amérique du Sud

Après une petite nuit dans l'avion Madrid-Santiago, dans lequel nous avons survolé la cordillère des Andes, on fait nos premiers pas au Chili. Quelques heures d'attente à l'aéroport et premières cervezas pour certains avant d'embarquer pour Calama.


La ville n'a pas grand intérêt en soit mais on arrive le soir d'une petite fête de village, les habits sont colorés, on assiste à une danse des chapeaux... Nicolas et Pierre se font embarquer pour quelques pas de danse avec de jolies Chiliennes... Séances films et photos, restau et au lit.


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Le 12 septembre : Calama - San Pedro de Atacama (2440 m)

Tentative de visite de la plus grande mine de cuivre à ciel ouvert du monde (Chuquicamata). Malheureusement il y a trop de vent et nous sommes obligés de rentrer bredouilles à Calama.

On fera un squat de quelques heures au "super" bar avec terrasse : le fameux Tilomonte, en attendant de prendre le bus pour San Pedro de Atacama.




Le trajet est calme, juste une incompréhension au niveau des places. On partage nos sièges et tout est réglé.


Nous posons nos sacs à la "residencial Vilacayo", un grand dortoir pour 6 nous y attend. C'est simple, propre et ça a un petit air de colonie de vacances!

Le soir, repas à "la Casona", et première rencontre avec Jésus le joueur de flûte. Petite peña sympa donc et repas délicieux : lomo a la plancha, vin de pays... Certains s'en souviennent encore! La soirée se prolonge autour d'un feu de bois, à coups de "Pisco sour" (boisson locale chafouine). Nous faisons la connaissance de Oscar le peintre, Mel B la patronne, et la soirée bien arrosée rima avec nuit bien agitée pour certains.



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Le 13 septembre : San Pedro de Atacama

Le temps n'est pas au beau fixe... Il faut savoir qu'il ne pleut jamais dans cette région désertique (soi-disant le désert le plus aride du monde!!!), juste 2 ou 3 jours dans l'année... Qui est donc le chat noir parmi nous?

Nous commençons nos recherches pour le passage en Bolivie, via le Licancabur, les lagunas verde et colorada, puis le fameux salar d'Uyuni. L'agence Pamela tours a la faveur de nos suffrages. Quintin nous montre un film de l'expédition, avec certains repas "muy basicos"... L'exposé fera date! Malheureusement le mauvais temps ne nous permet pas de passer la frontière (+ de 4000m) et nous devons attendre.

L'après-midi, 2 options:

- Nico, Tom et AnneSo partent faire une ballade a cheval pour visiter les bidonvilles du village ;-)

- avec Pierre, nous louons des VTT pour visiter la Quebrada del Diablo. Le paysage est magnifique, on se croirait dans la 4ème dimension...

Petite ascension à pieds sur le sommet pour essayer de voir la cordillère à travers les nuages ... c'est pas gagné!



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Le 14 septembre : San Pedro de Atacama

Petit dej' sympa qui va entraîner des bouleversements. Le chef cuistot (oiseau de malheur) du restau est un Français installé depuis 11 ans ici. Il est formel : le col ne va pas rouvrir de sitôt, tout est bouché! Il faut abandonner l'idée de l'expédition vers la Bolivie et l'on décide un transfert de nuit en bus pour Arica au nord du Chili, afin de rejoindre la Bolivie via le Pérou. Les billets sont achetés et nous partons visiter le salar d'Atacama.

Déception, quelques tas de sel noircis, des flamands roses (5 sortes pour ceux qui sont intéressés). Les explications motivées du guide ne nous convainquent pas.



Repas de midi à Toconao, village sans intérêt et visite de la Quebrada de Jerez, une étonnante oasis dans le désert.



De retour à San Pedro, le cuistot de malheur est formel : tout se dégage et le col devrait rouvrir d'ici peu!!! Après de nombreux checks sur internet pour connaitre les prévisions météo (on n'en saura finalement rien...), on décide de rester encore ici, il reste pleins de choses à découvrir... Repas bien mérité avec cocktails et "lomo a la plancha" autour d'un grand feu de bois ... mais en pleins courants d'air : recette détonante pour un bon torticoli le lendemain pour Claire!

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Le 15 septembre : San Pedro de Atacama

La journée s'annonce sportive : on loue des VTT, des planches de sandboard et le programme est figé :

-matin: vallée de la mort avec les sandboards

-après-midi : vallée de la lune pour le coucher du soleil

Claire a mal au cou mais vient quand même jusqu'à la vallée de la mort. Malgré le fart, ça ne glisse pas beaucoup et il faut vraiment se lancer dans la pente... Mais le plus dur est quand même de remonter la dune (1/4h d'efforts pour 30s de descente). Le dernier essai est concluant pour Rémy qui glisse d'un coup jusqu'en bas de la dune.



Retour à San Pedro, Claire n'ira pas plus loin en VTT...

Visite de la vallée de la lune, pour Claire et Remy, en minibus touristique avec pleins d'Allemands. Pour les autres le programme est maintenu, ce sera en vélo. Ils mériteront bien leur coucher de soleil : 12 km avec un vent à décorner les boeufs. Le paysage est somptueux, on se croirait vraiment sur la lune.

Pour Claire, retour au village anticipé, une tisane et au lit.





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Le 16 septembre : San Pedro de Atacama

Et oui, toujours à San Pedro et pas de réouverture du col... Désespoir! La ville s'anime un peu pour la fête nationale, on assiste au défilé des écoles...


Claire reste au lit et finalement Rémy aussi (pas la pêche d'enfer les backpackers). Les autres font du vélo pour aller jusqu'à une piscine en plein désert pour tuer le temps! Finalement, l'agence Colque organise des passages en Bolivie en 2 jours en passant par le nord et Ollagüe. On signe, tant pis pour les lagunas et le Licancabur.

Le soir, bal populaire pour Pierre, Nico et Rémy... Presque personne ne danse la danse du mouchoir, juste quelques parties de chamboul-tout avec des Chiliennes.