Claire et Rémy autour du monde

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26 février 2006

Thaïlande - Bangkok

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Le 26 février : Sydney – Bangkok
Nous arrivons à Bangkok vers 23h et il nous reste à trouver où dormir. Nous téléphonons à des hôtels mais ils sont tous complets jusqu’au 6ème, le Krung Kasem Sikrung. On ne sait pas où il est mais il a une chambre et c’est le principal …
En sortant, nous nous attendons à une grosse cohue mais ce n’est pas le cas et nous allons jusqu’aux taxis sereinement. Il y a une guérite où une dame traduit en thai les demandes des touristes aux chauffeurs de taxi, c’est commode. En plus, il y a des compteurs donc pas besoin de marchander (nous n’en n’aurions pas eu la force…).
Nous arrivons à l’hôtel, sommaire mais correct, pour notre première nuit en Asie.
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Le 27 février : Bangkok

Notre programme comporte une semaine à Bangkok pour pouvoir obtenir les visas des pays d’Asie du sud-est. Le visa du Cambodge peut s’obtenir facilement à la frontière, il nous faut en revanche celui du Vietnam qui nécessite 5 jours de délais. Nous partons donc en direction de l’ambassade du Vietnam.
Notre hôtel est situé près de la gare centrale, dans un quartier pas très intéressant mais à égale distance des différents centres de la ville (culturel avec les temples à l’ouest et moderne avec les centres commerciaux à l’est), ce qui est appréciable.
Nous prenons le métro qui est tout beau et tout neuf (1 ou 2 ans).
Nous remontons ensuite un boulevard jusqu’à l’ambassade du Vietnam avec nos premières impressions sur la ville : ça grouille de touk-touk,

de mobylettes, de voitures … nous avalons plein de saletés car la pollution est omniprésente et agravée par la chaleur.

Mais c’est aussi une ville qui a un aspect ultra-moderne, bien loin des clichés que nous avions de l’Asie.
Nous arrivons à l’ambassade et laissons nos passeports pour 5 jours.
En sortant, nous mangeons dans une gargotte sur le trottoir, en montrant du doigt ce que nous voulons. Toutes les préparations sont présentées sur la table et servies avec du riz. Deux assiettes et deux cocas : 80 bahts, soit 1,6 euros!


Nous prenons un taxi pour revenir à l’hôtel, avant de ressortir pour voir nos premiers temples (wat). Le chauffeur de touk-touk nous dit que les temples sont fermés (il est 16h et c’est effectivement le cas) et nous propose d’aller en voir d'autres moins beaux mais moins loin.
Rémy le trouve honnête car il aurait pu nous emmener au bout de la ville sachant que les temples étaient fermés (pas très affuté encore…).

Nous voyons donc notre première pagode, toute dorée avec des bouddhas, des toits si caractéristiques, des stupas (monument bouddhique en forme de cône).

Le problème c’est que notre chauffeur veut nous emmener dans une agence de voyage pour réserver une visite de Bangkok organisée, afin d'obtenir des tickets de carburant en échange. C’est une pratique banale (méfiez vous des arnaques ;-)) mais nous n’avons pas envie et préférons retourner à l’hôtel à pieds.
Nous y restons manger et partons nous coucher rapidement, fatigués par une journée de chaleur, de pollution, de trafic… C’est ça l’Asie!
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Le 28 février : Bangkok


Ça y est, nous partons à l’assaut de nos premiers grands temples. Nous attendons un bus, le moyen le plus populaire de se déplacer et le moins "touristique". Le problème, c’est qu’il n’arrive pas et que le numéro de la ligne n’est pas écrit sur l’arrêt. Nous patientons (qualité première en Asie) et finalement les indications du réceptionniste étaient bonnes et notre bus arrive.
Il y a des bus de différentes couleurs sur les mêmes lignes, selon si ils ont la climatisation ou non, et les prix diffèrent.
Nous arrivons devant le grand palais, un ensemble de temples et de palais royaux.

Nous payons un guide en français mais il faut être attentifs car il parle avec un fort accent et n’est pas toujours compréhensible.

L’ensemble des temples est splendide, avec au centre la statue du bouddha d’émeraude (en jade), qui revêt une grande importance aux yeux des Thais. Diverses cérémonies royales se déroulent au cours de l’année lorsque le roi (demi-dieu en Thaïlande) vient y prier et lui change ses apparats (comme une barbie!).

Tout est très coloré avec des morceaux de verres pour imiter les pierres précieuses, il y a beaucoup de dorures et divers bâtiments dans les styles khmers ou birmans en plus du style thai.


Nous passons ensuite dans la partie des bâtiments royaux où la visite guidée s’arrête. Cela nous aura donné quelques notions pour apprécier les temples mais il va falloir que l’on s’instruise un peu pour en profiter pleinement. Nous flanons un peu et nous familiarisons avec quelques "Rama". C’est le nom de la dynastie royale en cours, et le roi actuel est Rama IX.


En sortant, nous goutons nos premiers plats épicés, il va falloir faire attention, ils ont la main lourde avec le piment!
Puis nous allons visiter un ensemble de temples à proximité : Wat Pho. Il y a notamment une statue dorée géante de bouddha couché (juste avant l’ascension au nirvana) mesurant 46m de long pour 15m de haut.

Il est juste dommage qu’elle soit en restauration et qu’il y ait des échafaudages.

Les autres bâtiments sont également superbes et notamment le temple central avec un grand bouddha doré.

Nous reprenons le bus pour revenir à proximité de l’hôtel, marchons un peu dans le quartier chinois qui grouille de monde.
Le soir, nous allons vers le quartier chaud de Patphong. Il y a quelques rues avec des boîtes érotiques, des prostituées dans la rue avec des numéros, des maquereaux qui proposent des "menus" avec toutes les photos des filles disponibles… Et même si Rémy est accompagné, ce n’est pas pour autant qu’on le laisse tranquille! Cela dit, nous nous attendions à pire (pédophilie, …) et cela ressemble juste à un "quartier à putes" comme on en trouve un peu partout dans les grandes villes du monde…
Une chose nous intrigue tout de même … qu’est ce que ce "ping pong show" que l’on n’arrête pas de nous proposer? Après diverses réflexions, nous trouvons la signification : des filles expulsent des balles de ping pong en jouant avec leur vagins … avis aux amatrices!
Il y a aussi un marché à touristes où se vendent des produits de toutes les marques possibles et imaginables (savez vous ce qu’imite la marque Jo Louis? C’est Louis Vuitton!). Ce ne sont que des faux et pourtant certains touristes en achètent au prix fort!
Ce fut une grosse journée, avec les monuments phares de la ville et le fameux quartier "chaud". Il doit sûrement y avoir des endroits moins touristiques et bien plus sales pour justifier la mauvaise réputation de la Thaïlande. Notre appareil photo vient aussi de nous lâcher (plus de ressort pour le zoom), il va falloir en racheter un!
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Le 1er mars : Bangkok


Notre but aujourd'hui, c'est trouver un nouvel appareil photo. Nous allons dans le grand centre commercial MBK, un vrai labyrinthe avec notamment un étage exclusivement "téléphonie-technologie".
Nous essayons de trouver un appareil qui fonctionne avec les cartes mémoire compactflash, cela n'existe plus. Merci Canon! Cela nous permettait de stocker nos photos directement dans l'Archos sans passer par un ordinateur. Nous sommes bons pour racheter un nouvel appareil, plus une nouvelle carte et comme nous ne trouvons pas d'adaptateur, il faudra dorénavent transférer nos photos via un ordinateur.


Après moultes comparaisons et moultes négociations, nous achetons un Canon A610 qui semble plutôt bien. Le temps de manger (nous en avions oublié le repas) et nous sommes en fin d'après-midi.
Nous prenons un taxi pour Khaosan road, la rue des routards, où nous retrouvons Sabine et Florent autour d'une bonne bière (enfin...!).

Nous partageons nos expériences depuis le Pérou où nous nous étions rencontrés (comme cela paraît loin!), c'est une bonne soirée.


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Le 2 mars : Bangkok


Nous démarrons notre journée tardivement et sommes vers midi à proximité de la maison royale Vimanmek. C'est la maison du roi Rama V, qui a voyagé en Europe à deux reprise vers 1900. Il a ramené dans ses bagages des idées d'architecture et divers cadeaux de souverains présentés dans ce palais.


C'est le plus grand édifice en bois de teck au monde, avec beaucoup de charme, nous y habiterions bien volontiers.
Dans d'autres bâtiments se trouvent des collections de photos et d'autres objets royaux divers, même des puzzles de chiens hyper kitch!


Nous allons ensuite dans le palais Anantasamakhom, du même Rama V. C'est une réplique de St Pierre de Rome, en marbre de Carrare mais avec deux étages et des peintures d'éléphants et de scènes de vie thaïlandaises. C'est amusant de reconnaitre les éléments architecturaux d'une église (transept, coeur...) adaptés à un palais, qui plus est d'un roi bouddhiste!


En sortant, nous allons voir le temple Wat Benchamabophit, construit en marbre de Carrare par ... Rama V!

Il y a toute une série de statues de bouddha dans ses diverses positions, c'est l'occasion d'essayer de les retenir.


Nous passons ensuite devant le palais du premier ministre Thaksim, actuellement très critiqué par de nombreux manifestants, avant de manger dans une gargotte de rue en montrant du doigt, comme le premier jour (not too spicy please...).
Nous avons rendez vous le soir avec Sabine et Florent dans le quartier chinois, nous nous faisons donc déposer à proximité du plus grand marché chinois de la ville.

Nous marchons dans les ruelles étroites, pleines d'étals, avec des produits en gros.

Il est déjà tard, tout est en train de fermer mais il y a moins de monde et cela doit être impossible de s'y promener en heure de pointe tellement tout est étroit!
Nous mangeons dans un bon restaurant indien avant de retourner vers minuit dans le quartier des routards (Khaosan) pour finir la soirée, car le quartier chinois de nuit, c'est plutôt coupe-gorge.
Les beer girls (habillées avec des mini-robes sponsorisées par les marques de bières) se disputent les clients et miss Cheers l'emporte sur Heinekein et San Miguel.
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Le 3 mars : Bangkok


Nous devons récupérer nos visas pour le Vietnam aujourd'hui et arrivons devant l'ambassade juste au moment où elle ferme, mais en feignant un peu ceux qui ne comprennent pas tout, nous arrivons quand même à récupérer nos passeports.
Nous prenons ensuite le skytrain jusqu'à la maison de Jim Thomson. Le skytrain est un métro aérien qui sillonne les quartiers modernes entre les buildings, permettant d'avoir de belles vues sur la ville et d'éviter les embouteillages permanents.

Jim Thomson est un Américain qui a relancé le commerce de la soie thaie après la seconde guerre mondiale et a fait fortune. Il s'est fait construire une maison en assemblant avec beaucoup de goût 5 ou 6 maisons traditionnelles thaies.

Ayant mystérieusement disparu de la circulation en 1967, la fondation Jim Thomson gère la maison transformée en musée national.


En sortant, nous passons devant un magasin de tissus et entrons pour demander quelques tarifs. C'est en fait un tailleur (David BOSS...) et il est possible de se faire faire sur mesure des costumes, chemises et cravates pour des prix défiants toute concurrence. Claire peut même se dessiner sa propre robe! Nous y reviendrons lors de notre prochain passage à Bangkok.


Nous retournons manger le soir avec Sabine et Florent, cette fois ci un Burger King pour changer du riz et des sauces qui emportent la bouche...
Nous reprenons une bière mais c'est miss San Miguel qui gagne ce coup-ci.


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Le 4 mars : Bangkok


C'est notre dernier jour à Bangkok. Nous partons demain vers Siem Reap et les temples d'Angkor et le but est de savoir si nous partons en bus pour touristes ou en train, typique et pas cher mais avec des incertitudes au passage de la frontière. Nous optons finalement pour le bus, c'est plus facile.


Nous partons ensuite faire du shopping au Siam Center, un centre commercial hyper chic, avec tous les grands couturiers et les mêmes prix qu'en France ... Ce n'est pas ici que nous ferons des affaires.
Nous retournons donc au MBK Center où Claire fait des emplettes et Rémy surfe sur internet.


Nous rentrons assez tôt à l'hôtel car le réveil sera matinal le lendemain pour partir au Cambodge.

19 février 2006

Australie - Sydney 2

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Le 20 février : Ayers Rock – Sydney

Notre vol pour Sydney est à midi, mais le départ de l’hôtel vers 10h ne nous laisse pas le temps d’un dernier plongeon dans la piscine. Le vol dure trois heures, le film "Shopgirl" est un navet à l’eau de rose.


Arrivés à Sydney, nous prenons un taxi pour Randwick, un quartier situé entre la plage et la ville et où se trouve le nouveau lieu d’habitation de Laurence.

L’appartement est grand, bien pour une collocation à trois, mais non meublé et l’installation devrait coûter cher avec les achats nécessaires (frigo, vaiselle…). Laurence paraît dépitée de la situation dans la ville, un peu excentrée de toute animation. C’est vrai que cela change du bord de mer.
Nous passons la soirée à télécharger et visionner les photos de notre périple.
Notre programme pour cette semaine à Sydney : écriture et publication du blog, écriture du cahier de bord, quelques visites et balades, et surtout du repos.
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Le 21 février : Sydney


Pendant que Laurence va à la fac pour se renseigner sur sa date de rentrée, nous dormons.
Après un réveil bien tardif et quelques heures d’écriture, nous partons dans l’après-midi vers Bondi Junction, un énorme centre commercial.

Le centre est gigantesque et chacun trouve son bonheur : Claire se fait percer les oreilles (comme ça pour voir…) et Rémy va chez le coiffeur.


Nous sommes surpris par la fermeture des magasins à 17h et rentrons en traversant Queen’s Park où de nombreuses personnes jouent au "footy" (aussie rules), le bizarre sport australien où tout le monde se court après.
De retour à l’appartement, Laurence nous annonce qu’elle recommence les cours dans deux jours, pas de répit!
Le soir, nous allons avec Sarah (une colocatrice américaine) voir Jarhead, un film critique sur "Desert Storm", la première guerre du golfe. Laurence n’aime pas car il y a trois "fuck" par phrase, à l'américaine... ; Sarah adore car il y a des gens prêts à défendre l’Amérique en cas de guerre... ; nous aimons bien pour le côté critique et l’absurdité de ces déploiements de troupes… Comme quoi, chacun comprend ce qu’il veut!
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Le 22 février : Sydney


De nouveau une journée glandouille/écriture. En fin d’après-midi, comme Rémy a quelque chose planté dans la gencive, nous repartons vers Bondi-Junction pour aller voir un dentiste. Nous prenons rendez-vous pour le lendemain matin, il vaut sûrement mieux se faire soigner ici qu’en Asie…
Nous redescendons de nouveau par Queen’s Park où aujourd’hui les gens jouent au rugby à 7. C’est génial d’avoir un si grand parc en pleine ville et de faire du sport après le travail, surtout lorsqu’on finit à 17h… On dirait qu’il y a un sport différent chaque jour.


Le soir, Laurence nous a préparé un succulent poulet au curry puis nous restons plantés devant les JO à la télé.


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Le 23 février : Sydney


Pour démarrer la journée, nous avons rendez-vous chez le dentiste à 10h. C’est en fait un morceau de coquille de pistache planté entre deux dents dans la gencive. L’extraction est un peu délicate mais le prix l’est encore plus : 130 euros!!! L’Australie est un paradis pour les dentistes, et ça fait cher la pistache!

Nous partons vers le musée d’art moderne mais il est malheureusement fermé temporairement pour une réorganisation des expositions. Nous voyons juste deux expos temporaires, dont une oeuvre sublime : une quinzaine de dalles béton 20cmx30cm alignées par terre. Il a tout de même fallu 4 ans à l’artiste pour sa création … c’est typiquement le type d’art moderne qui nous agace!


Aborigènes jouant du didgeridoo sur Circular quay

Nous allons ensuite visiter l’opéra, l’intérieur de l’édifice, avec ses deux grandes salles bien distinctes, les explications architecturales et les péripéties de sa construction (budget initial de 7 millions de dollars australiens, coût final de 102 millions!).


Nous sommes en fin d'après-midi au Paddy’s Market, c’est un grand marché dans le quartier chinois où l’on trouve tout, et pas cher.
Le retour en bus est compliqué car il n’y a aucune indication claire et nous ne savons ni quel bus prendre ni où descendre. C’est vraiment dommage pour une si grande ville que les transports soient si mal indiqués.


Nous arrivons finalement à bon port et retrouvons Laurence à l’appartement qui sort juste de 7 heures de cours sur les aborigènes. Le début de l’année est rude!
Nous regardons le DVD "Love actually", tranquillement, c’est un film sympathique.
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Le 24 février : Sydney


Toujours dans l’optique de notre semaine "tampon" à Sydney, nous nous levons tard. Nous partons à Bondi Junction pour aller sur internet et Laurence vient nous rejoindre en début d’après-midi.
Nous marchons ensuite jusqu’à la plage de Bondi, LA plage pour se montrer, faire du surf … bref, la plage branchée de Sydney.


Nous y arrivons au soleil couchant mais ne nous baignons pas car il y a cinquante surfeurs au mètre carré dans l’eau, et un petit vent frais.

Les vagues sont embouteillées et c’est la foire d’empoigne pour les prendre.


Nous rentrons à l’appartement à la tombée de la nuit puis partons vers le centre-ville pour retrouver Romain dans sa colocation à 11! Il partage sa chambre avec deux autres personnes, sans aucune intimité, et la propriétaire habite aussi dans la maison, c’est spécial!
Nous partons boire une bière dans un pub sympa avant de rentrer chez lui à la fermeture du bar vers 2h.


Il y a plein de colocataires français et nous discutons jusqu’à 5h30 autour d’un plat de pâtes et quelques bières, avant de rentrer en taxi chez Laurence.
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Le 25 février : Sydney


C’est notre dernière journée complète à Sydney. Nous décidons de faire la balade à pieds le long de la côte entre les plages de Bondi et Coogee.


La côte est effectivement très jolie et entre les plages, le paysage varie : des rochers déchirés au début...



puis un gigantesque cimetière en bord de mer, puis des terrains de pétanque (la version anglaise, sur herbe avec des boules grosses comme des melons), puis une baie pour la plongée sous-marine.


Au milieu, diverses plages de grandeurs variées, pleines de monde car nous sommes samedi.
Arrivés à Coogee, nous nous baignons enfin …
Nous allons passer notre dernière soirée en centre-ville, dans le quartier moderne de Darling Harbour. C’est plein de monde, de bars branchés, de grands hôtels.


Nous allons à l’aquarium, rempli de poissons multicolores, dont certains que nous reconnaissons après nos plongées sur la barrière de corail.


Il y a surtout deux grands bassins avec des cheminements à l'intérieur en plexiglas qui nous permettent de voir des requins, des raies mantas, d’énormes poissons vus par le dessous dans l’eau.


La visite vaut vraiment le coup et nous en sortons vers 22h. Nous mangeons ensuite dans un restaurant thailandais pour nous préparer aux saveurs qui nous attendent et rentrons à l’appartement.
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Le 26 février : Sydney – Bangkok


C’est le jour du départ vers l'Asie et même si notre avion n’est qu’à 17h, nous avons beaucoup de chose à faire. Claire part le matin pour faire une lessive et acheter du kangourou, pendant que Rémy fait le ménage dans l’Archos en triant les photos et les musiques téléchargées la veille chez Romain. Il y a un barbecue organisé sur la plage à Bondi mais nous n’avons pas le temps d’y aller.
Pour notre dernier repas, nous mangeons un bon gros steak de kangourou dont le goût est très particulier et ressemble à du gibier. Nous avons juste le temps de faire un gros bisou à Laurence et la remercier pour son accueil, puis nous prenons un taxi pour l’aéroport.

Good bye Australia, welcome in Asia.


16 février 2006

Australie - Ayers Rock

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Le 16 février : Cairns - Ayers Rock (Uluru)

Ça y est, c'est le départ pour Romain qui retourne à Sydney et Cédric qui repart en Angola, via la France. Nous continuons, avec Laurence, vers le coeur de l'Australie pour voir un gros caillou rouge : Ayers Rock.
Le vol dure trois heures et nous survolons des paysages désertiques splendides, de couleur rouge, avec quelques nuages cotoneux pour leur donner de la profondeur.


A Ayers Rock, la chaleur est étouffante, sêche; il fait environ 40 degrés, ce qui assome un peu. Nous nous renseignons sur les tarifs des hôtels et des excursions à l'aéroport et c'est la douche glacée ... tout est hors de prix!
La ville d'Ayers Rock est en fait uniquement un complexe hôtelier, sans concurence, sans aborigène, sans village, un vrai "Truman show", vu que les rues des logements des gens qui y travaillent ne sont même pas mentionnées sur les plans!
Nous optons pour les dortoirs de 20 personnes non mixtes et décidons de louer une voiture, ce sera la solution la plus économique. En attendant, nous nous installons à l’Outback Pioneer Hotel, avant d’aller faire des courses et de récupérer notre petite voiture (rien à voir avec Parky…).
Nous partons ensuite dans le parc national Uluru – Kata Tjuta pour le coucher du soleil. Uluru est effectivement juste un caillou, mais quel caillou! Le plus grand monolithe du monde se dresse devant nous et les lueurs du soleil couchant le font passer par différentes teintes de rouge.


Il y a juste un détail non négligeable, des hordes de mouches nous tournent autour et nous sommes obligés de nous agiter sans cesse pour ne pas en avaler ou les laisser rentrer dans nos oreilles! Nous rigolions dans la journée de tous ces gens avec des filets sur la tête, comme des apiculteurs. En fait c’est indispensable si l'on veut profiter sereinement des paysages; nous en achetons dès notre retour au village. Il faut aussi prendre soin de ne pas laisser rentrer les mouches dans la voiture...


Nous rentrons à l’hôtel faire notre popotte et nous allons au lit tôt pour aller voir le lever du soleil le lendemain (mais c’est tous les jours alors…;-)).
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Le 17 février : Ayers Rock – Kings Canyon


Le réveil est matinal pour le lever du soleil, Rémy est levé depuis longtemps et tout son dortoir aussi car il a toussé toute la nuit (les bienfaits de la climatisation!).
Tous les touristes sont au même endroit mais le caillou est gros et tout le monde a de la place pour sa photo. Surtout LA photo avec le panneau "attention kangourous" et Uluru derrière.


Nous prenons un petit déjeuner rapide vers Uluru avant d’aller voir d’autres gros cailloux rouges, les Olgas, ou Kata Tjuta.

En effet, il est maintenant de bon ton de redonner leurs noms aborigènes aux sites, et si tout le monde parle maintenant de Uluru pour Ayers Rock, beaucoup moins se souviennent de Kata Tjuta pour les Olgas, et encore moins de Watarrka pour le Kings Canyon…
Nous partons donc marcher dans la vallée des vents.

Il est interdit d’y aller trop tard, lorsque la température dépasse les 36 degrés, ce qui est rapidement le cas. Nous marchons au milieu des rochers rouges et le paysage est splendide, tout en rondeurs, avec de beaux contrastes entre les pierres rouges et la végétation verte.

La balade dure un peu plus de trois heures et c’est suffisant car la chaleur devient difficilement soutenable et nous buvons sans cesse.
De retour à l’hôtel, nous profitons un peu de la piscine avant de partir en fin d’après-midi vers Kings Canyon, à environ 300 km de là!
La route est plutôt monotone car il s’agit d’interminables lignes droites, complètement désertes. Nous ne croisons que quelques véhicules sur les 300 km.
Nous nous arrêtons faire le plein à quelques kilomètres du canyon, où il y a un élevage de kangourous. C’est l’occasion d’une séance photos, d'autant plus que nous n'en voyons pas en liberté.

Il y a aussi des chameaux, qui paraît-il pullulent en Australie depuis qu’ils ont été introduits par les colons.
Nous arrivons à la nuit tombée au camping du Kings Canyon Resort. Heureusement que de gentils Allemands nous prêtent leurs casseroles car sinon nous n’aurions pas pu manger. Le camping est agréable, avec une piscine et pas grand monde.
Rémy dort à la belle étoile, les filles dans la tente, à l’abri des bestioles. Laurence a 22 ans aujourd’hui et elle est dans une zone sans possibilité de communication, au fin fond du désert australien. Tant pis pour les messages, elle les aura plus tard.
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Le 18 février : Kings Canyon – Ayers Rock


Comme aux Olgas, il ne faut pas partir trop tard pour pouvoir marcher à la fraîche (il ne fait "que" 35 degrés à 8h du mat' au lieu des 40 ou plus dans la journée…). De toutes façons, il est impossible de dormer à la belle étoile dès que le soleil se lève car les mouches se réveillent aussi, et dans la tente cela devient une fournaise.
Nous partons donc tôt pour la marche qui contourne le canyon par les crêtes, environ 3 ou 4h.

Nous commençons par grimper sur la crête ouest, avant de nous promener dans de superbes paysages désertiques, avec des pierres aux formes étonnantes, altérées par le vent.


Il y a des arbres morts ou d’autres troncs blancs qui projettent des ombres et créent des multitudes de possibilités de photos "carte postale".

La marche est agréable et le coin vraiment beau.
A mi-chemin, nous nous rafraîchissons dans le trou d’eau du jardin d’Eden, avant de remonter sur la crête opposée.


Il commence à faire vraiment chaud et comme la veille, nous ne sommmes pas mécontents d’arriver à la voiture (climatisée) car nos réserves d’eau s’amenuisent. Cette balade est splendide et les paysages désertiques et sauvages.


De retour au camping, nous mangeons des pizzas cramées, avant un bain dans la piscine et le trajet retour vers Ayers Rock.
Pour faire des économies, et comme nous avons la possibilité de laisser nos affaires à l'abri dans la voiture, nous allons planter la tente au camping d’Ayers Rock. Cependant, comme nous avions laissé de la nouriture au frigo et qu’il y a beaucoup d’ustensiles disponibles, nous allons manger à l’hôtel du premier soir.

Nous en profitons pour offrir un melon d’anniversaire à Laurence, avant de rentrer nous coucher sous la tente pour les filles et Rémy toujours à la belle.


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Le 19 février : Ayers Rock

Nous retournons vers Uluru pour passer un peu plus de temps près du rocher. Il y a quelques courtes marches balisées pour voir les plus jolis coins, notamment la vague de surf…


La montée en haut du rocher est fermée pour raisons climatiques à 8h du matin et fortement déconseillée car c’est une montagne sacrée pour les aborigènes.


Nous en profitons pour refaire le tour d'Uluru avant d’aller voir le musée aborigène. Il y a dans le musée quelques renseignements sur les coutumes et croyances aborigènes mais c’est vite redondant et ça laisse un peu l’impression qu’on cherche à expliquer et décrypter plus que ce qui existe vraiment. C’est une sorte de surexposition forcée, comme pour se racheter des tortures que les colons leur ont fait subir jusqu’à nos jours.
Nous retournons à l’hôtel en milieu d’après-midi, avant de rendre la voiture et de partir faire une petite sieste.
Nous passons la soirée en compagnie d’une Suisse-allemande, Sandra, sur les terrasses de l’hôtel, avec comme musique d’ambiance un joueur de guitare-didgeridoo en live.


La soirée est belle, agréable et romantique…