Claire et Rémy autour du monde

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16 février 2006

Australie - Ayers Rock

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Le 16 février : Cairns - Ayers Rock (Uluru)

Ça y est, c'est le départ pour Romain qui retourne à Sydney et Cédric qui repart en Angola, via la France. Nous continuons, avec Laurence, vers le coeur de l'Australie pour voir un gros caillou rouge : Ayers Rock.
Le vol dure trois heures et nous survolons des paysages désertiques splendides, de couleur rouge, avec quelques nuages cotoneux pour leur donner de la profondeur.


A Ayers Rock, la chaleur est étouffante, sêche; il fait environ 40 degrés, ce qui assome un peu. Nous nous renseignons sur les tarifs des hôtels et des excursions à l'aéroport et c'est la douche glacée ... tout est hors de prix!
La ville d'Ayers Rock est en fait uniquement un complexe hôtelier, sans concurence, sans aborigène, sans village, un vrai "Truman show", vu que les rues des logements des gens qui y travaillent ne sont même pas mentionnées sur les plans!
Nous optons pour les dortoirs de 20 personnes non mixtes et décidons de louer une voiture, ce sera la solution la plus économique. En attendant, nous nous installons à l’Outback Pioneer Hotel, avant d’aller faire des courses et de récupérer notre petite voiture (rien à voir avec Parky…).
Nous partons ensuite dans le parc national Uluru – Kata Tjuta pour le coucher du soleil. Uluru est effectivement juste un caillou, mais quel caillou! Le plus grand monolithe du monde se dresse devant nous et les lueurs du soleil couchant le font passer par différentes teintes de rouge.


Il y a juste un détail non négligeable, des hordes de mouches nous tournent autour et nous sommes obligés de nous agiter sans cesse pour ne pas en avaler ou les laisser rentrer dans nos oreilles! Nous rigolions dans la journée de tous ces gens avec des filets sur la tête, comme des apiculteurs. En fait c’est indispensable si l'on veut profiter sereinement des paysages; nous en achetons dès notre retour au village. Il faut aussi prendre soin de ne pas laisser rentrer les mouches dans la voiture...


Nous rentrons à l’hôtel faire notre popotte et nous allons au lit tôt pour aller voir le lever du soleil le lendemain (mais c’est tous les jours alors…;-)).
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Le 17 février : Ayers Rock – Kings Canyon


Le réveil est matinal pour le lever du soleil, Rémy est levé depuis longtemps et tout son dortoir aussi car il a toussé toute la nuit (les bienfaits de la climatisation!).
Tous les touristes sont au même endroit mais le caillou est gros et tout le monde a de la place pour sa photo. Surtout LA photo avec le panneau "attention kangourous" et Uluru derrière.


Nous prenons un petit déjeuner rapide vers Uluru avant d’aller voir d’autres gros cailloux rouges, les Olgas, ou Kata Tjuta.

En effet, il est maintenant de bon ton de redonner leurs noms aborigènes aux sites, et si tout le monde parle maintenant de Uluru pour Ayers Rock, beaucoup moins se souviennent de Kata Tjuta pour les Olgas, et encore moins de Watarrka pour le Kings Canyon…
Nous partons donc marcher dans la vallée des vents.

Il est interdit d’y aller trop tard, lorsque la température dépasse les 36 degrés, ce qui est rapidement le cas. Nous marchons au milieu des rochers rouges et le paysage est splendide, tout en rondeurs, avec de beaux contrastes entre les pierres rouges et la végétation verte.

La balade dure un peu plus de trois heures et c’est suffisant car la chaleur devient difficilement soutenable et nous buvons sans cesse.
De retour à l’hôtel, nous profitons un peu de la piscine avant de partir en fin d’après-midi vers Kings Canyon, à environ 300 km de là!
La route est plutôt monotone car il s’agit d’interminables lignes droites, complètement désertes. Nous ne croisons que quelques véhicules sur les 300 km.
Nous nous arrêtons faire le plein à quelques kilomètres du canyon, où il y a un élevage de kangourous. C’est l’occasion d’une séance photos, d'autant plus que nous n'en voyons pas en liberté.

Il y a aussi des chameaux, qui paraît-il pullulent en Australie depuis qu’ils ont été introduits par les colons.
Nous arrivons à la nuit tombée au camping du Kings Canyon Resort. Heureusement que de gentils Allemands nous prêtent leurs casseroles car sinon nous n’aurions pas pu manger. Le camping est agréable, avec une piscine et pas grand monde.
Rémy dort à la belle étoile, les filles dans la tente, à l’abri des bestioles. Laurence a 22 ans aujourd’hui et elle est dans une zone sans possibilité de communication, au fin fond du désert australien. Tant pis pour les messages, elle les aura plus tard.
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Le 18 février : Kings Canyon – Ayers Rock


Comme aux Olgas, il ne faut pas partir trop tard pour pouvoir marcher à la fraîche (il ne fait "que" 35 degrés à 8h du mat' au lieu des 40 ou plus dans la journée…). De toutes façons, il est impossible de dormer à la belle étoile dès que le soleil se lève car les mouches se réveillent aussi, et dans la tente cela devient une fournaise.
Nous partons donc tôt pour la marche qui contourne le canyon par les crêtes, environ 3 ou 4h.

Nous commençons par grimper sur la crête ouest, avant de nous promener dans de superbes paysages désertiques, avec des pierres aux formes étonnantes, altérées par le vent.


Il y a des arbres morts ou d’autres troncs blancs qui projettent des ombres et créent des multitudes de possibilités de photos "carte postale".

La marche est agréable et le coin vraiment beau.
A mi-chemin, nous nous rafraîchissons dans le trou d’eau du jardin d’Eden, avant de remonter sur la crête opposée.


Il commence à faire vraiment chaud et comme la veille, nous ne sommmes pas mécontents d’arriver à la voiture (climatisée) car nos réserves d’eau s’amenuisent. Cette balade est splendide et les paysages désertiques et sauvages.


De retour au camping, nous mangeons des pizzas cramées, avant un bain dans la piscine et le trajet retour vers Ayers Rock.
Pour faire des économies, et comme nous avons la possibilité de laisser nos affaires à l'abri dans la voiture, nous allons planter la tente au camping d’Ayers Rock. Cependant, comme nous avions laissé de la nouriture au frigo et qu’il y a beaucoup d’ustensiles disponibles, nous allons manger à l’hôtel du premier soir.

Nous en profitons pour offrir un melon d’anniversaire à Laurence, avant de rentrer nous coucher sous la tente pour les filles et Rémy toujours à la belle.


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Le 19 février : Ayers Rock

Nous retournons vers Uluru pour passer un peu plus de temps près du rocher. Il y a quelques courtes marches balisées pour voir les plus jolis coins, notamment la vague de surf…


La montée en haut du rocher est fermée pour raisons climatiques à 8h du matin et fortement déconseillée car c’est une montagne sacrée pour les aborigènes.


Nous en profitons pour refaire le tour d'Uluru avant d’aller voir le musée aborigène. Il y a dans le musée quelques renseignements sur les coutumes et croyances aborigènes mais c’est vite redondant et ça laisse un peu l’impression qu’on cherche à expliquer et décrypter plus que ce qui existe vraiment. C’est une sorte de surexposition forcée, comme pour se racheter des tortures que les colons leur ont fait subir jusqu’à nos jours.
Nous retournons à l’hôtel en milieu d’après-midi, avant de rendre la voiture et de partir faire une petite sieste.
Nous passons la soirée en compagnie d’une Suisse-allemande, Sandra, sur les terrasses de l’hôtel, avec comme musique d’ambiance un joueur de guitare-didgeridoo en live.


La soirée est belle, agréable et romantique…