Argentine - Misiones et chutes d'Iguazu

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Le 19 décembre : Corrientes – San Ignacio

Arrivés à Corrientes au petit matin après la nuit dans le bus, nous ne sommes pas très frais. Nous réservons déjà notre billet retour sur Buenos Aires, histoire de ne pas nous faire piéger par les disponibilités, surtout la veille de Noël, puis nous reprenons un bus en direction d’Iguazu.
Pendant le trajet, nous discutons avec deux Français dont l'un est en échange à Tucuman pour un an dans une fac d'architecture.

Nous nous faisons ensuite déposer à Santa Ana où l'on visite les ruines d'une mission jésuite, créée au 17ème siècle et détruite au 18ème par les Espagnols (cf le film “Mission”).

C'était une sorte de communisme avant l'heure car chaque mission vivait en partageant travaux et richesses. Lorsqu'elles ont commencé à prospérer, elles ont été détruites par les colons espagnols et portugais (une partie se trouvait au Brésil) qui y voyaient un état dans l'état.
Il y règne une atmosphère sereine, les pierres sont recouvertes par la végétation, les quelques murs qui subsistent tiennent par miracle.

Nous sommes pratiquement les seuls et le site a beaucoup de charme.

Nous prenons ensuite un collectivo pour San Ignacio et nous arrivons dans une hospedaje tenue par un vieux couple d'Allemands qui doivent avoir le mal du pays car ils sont ravis de parler allemand avec Rémy.
Nous sommes sales comme des cochons et l'atmosphère de la région est chaude, humide, donc très moite, la douche est un vrai bonheur.
Le village de San Ignacio a des airs de village de vacances, nous mangeons en terrasse avant de partir nous coucher.

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Le 20 décembre : San Ignacio – Puerto Iguazu

Il fait une chaleur moite étouffante. Nous visitons les ruines de San Ignacio Mini, qui sont mieux conservées que celles de Santa Ana, avec des portails en pierres sculptées.

Elles sont cependant dans le village et n’ont pas le charme sauvage (au milieu de la jungle) de Santa Ana.

Il fait tellement chaud que nous passons notre temps à rechercher de l’ombre.

Nous mangeons à midi dans une gargotte en bord de route avant de prendre un bus au vol en direction de Puerto Iguazu.

Encore 5h de bus dont les premières debouts car le car est bondé, et nous arrivons en pleine chaleur (32 degrés à 19h, avec un taux d’humidité de 10000% !!!) à l’hôtel Corre Caminos d’Iguazu.

Nous sommes en dortoir avec un Suisse et une Française qui s’est séparée de son copain pendant son tour du monde...! Nous testons la piscine malgré son eau non filtrée; heureusement que la nuit nous empêche d’en voir la vrai couleur!

Le soir, barbecue à l’hôtel où l’on rencontre deux sœurs irlandaises qui finissent leur tour du monde et deux soeurs américaines dont l’une passe une année d’études à Buenos Aires. Elles sont rigolotes.

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Le 21 décembre : Puerto Iguazu

Le réveil est matinal, mais de toutes manières, tout le dortoir s’est réveillé entre 6h et 7h pour aller voir les chutes « à la fraîche ». Nous allons au terminal de bus pour prendre la navette vers les chutes.

Sur place, nous prenons tout de suite le petit train qui mène à la passerelle de la Garganta del Diablo.

Notre première chute est la principale, avec un gros débit d’eau qui tombe dans un immense fracas. Impressionant! Nous avons bien fait d’y aller tôt car nous croisons une horde de touristes en rebroussant chemin.

Le parc est très bien aménagé avec des chemins balisés, il faut juste ne pas en sortir car il y aurait des jaguars qui trainent dans la forêt…

Nous allons plus tard sur l’isla San Martin où l’on accède par bateau.

Nous en profitons pour faire un petit plouf dans l’eau de la rivière tellement il fait chaud! De l’île, on peut voir une multitude de cascades de toutes dimensions.

La passerelle suivante nous donne une vue de dessus.

On se demande alors comment l’eau n’a pas choisit un moyen unique pour tomber (comme la Garganta del Diablo par exemple) mais s’est plutôt divisée en une multitude de petites cascades (250 en tout), et sur deux étages car la topographie du terrain en couches horizontales dédouble les cascades.

Il y a aussi de belles bestioles sur les chemins, des lézards énormes, des reptiles noirs et jaunes, sorte d’iguanes ou de salamandres, et des fourmis géantes.

En fin d’après-midi, nous suivons le sentier Macuco qui s’enfonce dans la jungle jusqu’à une petite cascade perdue au milieu de la forêt au pied de laquelle nous nous baignons allègrement. Un petit moment de fraîcheur dans cette chaleur intense...

Nous rentrons enfin fatigués d’une journée bien chargée, avec une mauvaise surprise à l’hôtel : le sac de Rémy s’est fait fouiller! En plus, cela ne peut être que le personnel de l’hôtel car il fallait la clé de la chambre et celle du casier pour y accéder. Cela ne les tracasse pas pour autant quand nous leur signalons. Quand nous en parlons avec d’autres touristes, nous nous apercevons que c’est loin d’être la première fois.

Nous partons ensuite au lit après un petit billard.

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Le 22 décembre : Foz do Iguazu (Brésil)

De nouveau réveil aux aurores. Il vaut mieux partir à la fraîche (30°) qu’en plein après-midi (37°)!

Nous prenons un bus pour le Brésil, avec au volant la réincarnation de Ayrton Senna ... complètement tarré!

Nous voulons d’abord voir le barrage d’Itaipu sur le fleuve Rio Parana entre le Paraguay et le Brésil. C’est apparement le barrage le plus grand du monde et un ouvrage démesuré et impressionant. Nous commençons par rater l’arrêt du bus, la communication étant impossible avec le chauffeur qui ne parle que portuguais. Puis nous sommes ensuite perdus au milieu d’une foule que nous ne comprenons toujours pas, sans info, jusqu’à ce qu’un gentil Brésilien vienne à notre secours pour nous apprendre qu’il est trop tard pour les visites du matin, et qu’il faut maintenant attendre 14h. En plus, on ne doit pas être en short et tongues, ce qui est notre cas! On a tout faux!

Nous oublions donc le barrage et prenons un bus pour les chutes côté brésilien.

Le panorama sur les chutes est complètement différent de celui côté argentin, et plus impressionant car nous les voyons dans leur ensemble, magnifique!!!

Nous approchons la Garganta del Diablo par le bas, le temps d'une séance photos, avec en plus les embruns qui nous rafraîchissent un peu car il fait toujours aussi chaud.

De retour côté argentin, la douane est toute encombrée car il y a un centre commercial duty free à la frontière et tout le monde fait ses courses de Noël. En plus, il y a de nombreux trafics dus à la réunion des trois frontières et des personnes ramènent en Argentine des produits du Paraguay en passant par le Brésil !!!

Nous mangeons en arrivant à Puerto Iguazu vers 15h dans un restaurant avec clim avant de rentrer à l’hôtel, prendre une douche et dormir. Il fait tellement chaud que l’on multiplie les douches, presque en vain.

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Le 23 décembre : Puerto Iguazu

Bonne journée glandouille.

Après la douche, nous préparons les sacs, une nouvelle douche, puis une petite balade en ville pour chercher des cadeaux de Noël pour les Laura’s girls, puis re-re-douche...!

Nous attendons ensuite tranquillement 15h et le départ du bus pour Buenos Aires. Nous avons réservé un bus cama, c’est un peu la classe affaire des bus, 3 sièges en largeur au lieu de 4, bien rembourrés et surtout la clim.

Il y a juste un petit défaut d’étanchéité lorsque nous traversons un gros orage. Sinon, nous avons un coussin, une couverture et L.A. Confidential à la télé. Cela nous permettra d’arriver en pleine forme à Buenos Aires le lendemain.