Equateur - Baños et jungle amazonienne

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Le 7 novembre : Riobamba - Baños

Il y a un peu plus de monde dans les rues de Riobamba le lundi matin. Nous prenons le bus direction Baños.

La route directe est souvent fermée à cause d'éboulements. Elle est apparemment ouverte aujourd'hui. Le bus s'arrête en pleine montagne, et nous apercevons un bulldozer et un chargeur qui déblaient une coulée de terre ...!

La circulation est réouverte dès que le passage pour un véhicule est dégagé, mais la coulée n'est pas purgée et ne demande qu'à glisser de nouveau. Ce n'est pas très rassurant mais nous passons, c'est le principal!

Arrivés à Baños, nous prenons le temps de trouver un hôtel dans notre budget car les indications du guide Lonely Planet concernant les tarifs sont obsolètes. Nous trouvons finalement un hôtel tout confort (Santa Clara), avec télé cablée (et un épisode d'Urgences quand nous arrivons!), une vraie douche chaude, un lit hyper confortable ... un vrai bonheur!

L'église est un lieu de pélerinage pour son eau sainte

Nous mangeons sur le marché, puis nous nous renseignons sur des excursions dans la jungle. Finalement, on va quand même réussir à aller dans la jungle pendant 3 jours après les déconvenues du Pérou. Nous rencontrons Bertrand, un Français de Clermont, dans l'agence Rainforestur où nous réservons malgré un tarif un peu élevé car le guide parle Français, ce qui sera appréciable pour les commentaires botanistiques.

Nous regardons ensuite des Equatoriens jouer au volley-ball dans la rue. C'est le 2ème sport le plus populaire en Equateur après le foot. Ils jouent au volley avec un ballon de foot et c'est animé (certains joueurs sont caractériels et il y a des paris sur certains matchs!).

Le soir, nous nous faisons plaisir avec un bon resto, le café Marianne, tenu par des Français, avec de la bonne cuisine, du vin rouge, puis un petit digestif, ça fait du bien! Il y a même une affiche de publicité Byrrh en déco qui évoque les P.O.!

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Le 8 novembre : Baños

Le réveil est tardif car le lit est vraiment confortable et on en profite. Nous mangeons à nouveau une assiette sur le marché pour 1,25 dollars, avec un succulent jus d'orange, un régal.

Puis nous louons des VTT chez Wonderful Ecuador, avec une carte des environs pour descendre jusqu'au Rio Verde. On se rend alors compte que Baños est construite sur un plateau surplombant un canyon.

Elle est aussi au pied du volcan Tungurahua, qui est hyper actif.

La ville a même été complètement évacuée pendant plusieurs mois en 1999, seulement gardée par l'armée. Mais lorsque les habitants se sont rendus compte que certains soldats dévalisaient les maisons, ils sont revenus de force contre l'avis des autorités et vivent (sereinement!) dans une ville qui serait recouverte en 15 minutes en cas d'éruption volcanique, ce qui est loin d'être improbable d'après les vulcanologues. Il y a un nouveau pont pour traverser le canyon et se mettre à l'abris ... mais 15 minutes, c'est pas franchement confortable!!!

Nous entamons notre descente en vélo, sous la pluie, avec un vent de face qui nous oblige à pédaler même en descente; bref, un temps à ne pas mettre un VTT dehors!

Nous passons devant des cascades, le paysage est joli. On essaye ensuite une tarabita, c'est une nacelle suspendue à un cable qui permet de traverser le canyon et d'accéder aux villages de l'autre coté.

Cela permet aussi d'avoir une belle vue surplombante dans l'axe du canyon.

Nous arrivons ensuite trempés et transis de froid au chaudron du diable où nous retrouvons Bertrand. C'est une cascade à gros débit où l'eau s'abat à grand fracas dans une cuvette rocheuse, en projetant des immenses gerbes. C'est assez impressionnant.

Pour la remontée, on se fait snober par un premier bus, puis prendre en stop par un mini-bus de touristes australiens avec un guide bien sympa.
Revenus à Baños, nous croisons Amandine, Sébastien et Emilien dans un internet café, et nous allons ensuite aux bains chauds de la piscine de la vierge (arrivée de l'eau à 50 degrés pour le bassin le plus chaud, on n'y reste pas une éternité!). C'est une petite baignade chaude, nocturne, en plein air, qui nous fait un bien fou après la ballade sous la pluie.

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Le 9 novembre : Baños - jungle amazonienne

Départ pour le trip jungle à 9h, nous sommes en retard (comme d'hab!) et en plus nous n'avons plus de montre depuis l'excursion sous la pluie de la veille. Le démarrage de la journée est un peu laborieux car on partage le mini-bus avec les touristes qui font du rafting, mais nous arrivons à Puyo vers midi (dans la région d'Oriente, la partie amazonienne de l'Equateur), puis une heure plus tard dans la réserve Hola Vida.

Repas, petite pause hamac...

Nous montons après à notre campement, bien situé en haut d'une colline avec une belle vue sur la forêt.

Nous partageons la chambre avec Bertrand, le lieu est propre, les lits avec moustiquaires, c'est vraiment correct.

Ensuite, nous marchons environ 1h30 pour atteindre une jolie cascade au pied de laquelle nous nous baignons. C'est bien agréable.

Le guide Léni (un diminutif de Lénine que son père admirait!) nous donne de nombreux détails sur la faune (surtout des insectes dans cette partie de la jungle) et la flore.

Autour de l'arbre qui pousse vers le haut (comme d'hab!), les tiges latérales poussent en fait de haut en bas lorsque l'arbre a besoin de contreforts pour sa stabilité, et s'enfoncent dans le sol.

Léni est aux aguets de la moindre araignée, du moindre oiseau avec ses jumelles. Son livre de chevet est un pavé ornithologique sur les différents oiseaux de l'Equateur, où il existe 1500 espèces différentes, soit deux fois plus que dans toute l'Europe (le pays est tout petit, mais avec une telle diversité de paysages...).
Le diner du soir est aux chandelles, c'est l'occasion de faire la connaissance de nos compagnons de route : Bertrand l'Auvergnat, Melissa une jeune vétérinaire du Minesota qui n'a pas peur des insectes (contrairement à Claire qui amuse la galerie avec ses cris à chaque bestiole!!!), Yvonne et Ingolf de Potsdam en Allemagne, et Juliette et David, des Anglais qui font également un tour du monde dans le sens contraire au notre et rentrent en février à Londres. Tout le monde est bien sympathique et le groupe est agréable et éclectique.

Vient ensuite la première nuit sous la moustiquaire, sans problème de sommeil malgré les bruits nocturnes de la jungle.

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Le 10 novembre : Jungle amazonienne

Réveil vers 8h au son des oiseaux. On compte tous nos piqures, il doit y avoir des petites bèbètes dans les matelas…
Nous repartons dans la jungle, et contrairement à la veille, le chemin n’est pas du tout amenagé et il y a des franchissements boueux délicats, des passages au milieu de ruisseaux (ça reste l'endroit le plus commode pour se déplacer dans la jungle car sans arbre!). On a tous mis nos bottes en caoutchouc et ce n’est pas très facile de marcher avec.

Après 3 à 4h de marche, nous arrivons à une cascade où l’on ne peux accéder qu’à la nage. Nous apprécions tous cette petite baignade car il fait assez chaud et l'atmosphère est moite. Le retour se fait par la rivière, en présence de grosses araignées “pêcheuses”.

Nous avons parfois de l’eau jusqu’au ventre.

Nous arrivons au lodge vers 15h pour un repas bien merité.
L’après-midi, nous faisons une petite excursion en pirogue, un peu courte.

Nous marchons ensuite jusqu’à un mirador surplombant la forêt et les méandres du Rio Pastaza et en arrière-plan la cordillère des Andes. C’est splendide!

Le trajet retour se fait principalement à l’arrière d’un pick-up puis à la nuit tombante nous remontons au camp de base. Un petite douche salvatrice dans cette moiteur puis nous fêtons nos 6 ans (et oui!!!) de vie commune arrosés à la bière et au pop-corn.

Après le repas, seul Bertrand a le courage de renfiler ses bottes pour faire une promenade de nuit, à la recherche de nouvelles bestioles.
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Le 11 novembre : Jungle – Baños

Dernier réveil dans la jungle et petit déj’ avec crèpes… Nous allons ensuite visiter un village indigène avec présentation de poteries et tir à la sarbacane. Ce n’est franchement pas passionnant et cela semble être le passage obligé de toutes les excursions!
Après le repas, nous repartons sur Puyo. Le trajet est bien sympa, nous chantons avec Juliette et David. Sur le trajet, nous nous arrêtons pour visiter une ferme qui récupère et soigne des animaux de la jungle blessés, c’est l’occasion pour nous de voir enfin des caimans, des perroquets, des singes et des serpents… C’est sûr que c’est moins exotique que de les voir en liberté, mais c'est rigolo quand même!

Les tortues ont des moeurs bizarre en Amazonie ...

(en fait, elles cherchent la meilleure inclinaison pour capter les rayons du soleil!)

Est ce l'appareil qui intrigue tant ces perroquets?

Le soir, nous retrouvons tous les protagonistes de l'excursion (sauf Léni, reparti le jour même pour un autre trip jungle) pour un dernier resto. Nous rigolons bien et finissons la soirée simplement avec les Anglais, à siroter des caipirinhas jusqu’à plus soif. Une bonne soirée!