Claire et Rémy autour du monde

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17 novembre 2005

Chili - Santiago

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Le 17 Novembre : Santiago du Chili

Nous arrivons crevés au petit matin à l’aéroport de Santiago qui nous rappelle de bons souvenirs de début de voyage (nous avions fait une escale de quelques heures à l'aéroport de Santiago avant de rejoindre le nord du Chili). Le temps de se poser pour regarder le guide et se faire peur sur les prix des hôtels, et nous prenons le bus pour le centre-ville.
Les rues sont pleines d’affiches électorales car les élections sont le 11 décembre et c’est la dernière ligne droite de la campagne (ils votent pour un président, des sénateurs et des députés ... la totale).
On prend ensuite le métro, quelle de drôle de sensation après deux mois dans la cordillère des Andes. En plus, c’est l’heure de pointe, les gens ne sont pas très heureux de nous voir débarquer avec nos gros sacs. On se croirait à Paris!
Le premier hôtel visité, pas cher, le Nuevo hôtel, est un taudis lugubre sans fenêtre, avec un plafond défoncé, un lit en ferraille déglinguée… Malgré notre fatigue, nous repartons pour en voir un autre, l’hostal Indiana.



C’est nickel! On a une chambre pour nous et un petit patio pour prendre des bains de soleil, exactement ce qu’il nous faut.
Nous en profitons pour faire une bonne sieste réparatrice avant de partir à l’assaut du centre-ville.


Il y a pleins de chantiers, la ville semble en pleine reconstruction et de grands immeubles encadrent d’anciens monuments. Même la cathédrale est en restauration.


L’atmosphère est printanière et nous nous posons pour écouter un orchestre jouer dans un kiosque sur la Plaza de Armas, avant de continuer le tour des églises avec celle de la Merced, puis de déambuler tout au long de la rue piétonne Huerfanos à la recherche d’un cinéma.


Le soir tombant, nous continuons jusqu’au barrio brazil, le quartier bobo de Santiago. Il fait chaud, le quartier est tranquille et agréable, les terrasses sont pleines… On se croirait en vacances!
Nous mangeons dans un resto d’empanadas au son de "Paris Combo" et de standards de musiques françaises reprises en espagnol. Décidément, ils aiment bien notre musique en Amérique du sud!

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Le 18 Novembre : Santiago du Chili

Repos bien mérité! Il y a beaucoup de Français dans l’hôtel dont un saisonnier de la montagne française (encore un...) qui cherche à acheter un camper van pour descendre en Patagonie, et le revendre à la fin de son voyage. Ça n’a pas l’air facile.
Nous allons au marché central qui n’a rien à voir avec tous les marchés que l’on a pu voir auparavant en Amérique du sud. C’est plutôt un repère de restos à touristes et l’on se fait alpaguer de tous les côtés. Nous arrivons tout de même à acheter notre pique-nique que l’on part déguster dans le Parque Forestal, au milieu des écoliers qui se bécottent sur les bancs publics, bancs publics… Nous sommes au printemps, comme c’est mignon!


Nous remontons ensuite vers le barrio Bellavista pour rejoindre le Parque Metropolitano et son funiculaire en haut duquel nous dominons toute la ville. La vue est effectivement magnifique et l’on se rend compte de l’ampleur de Santiago et de ses nombreux quartiers d’affaires.

Au loin, nous apercevons les montagnes enneigées de la cordillère des Andes.


Nous redescendons ensuite à pieds sur l’autre versant de la colline, en passant près d'une piscine attirante et dans le jardin botanique.

La descente tranquille dure 2 à 3h et nous atterrissons dans un quartier résidentiel de la ville. Nous mangeons le soir un bon lomo (steack) en terrasse et tout va bien!

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Le 19 novembre : Santiago du Chili

C’est notre dernière journée à Santiago. Nouvelle grasse mat’ avant de décoller pour le centre-ville et la visite du musée précolombien. C’est un musée très intéressant où les objets sont bien mis en valeur. La librairie française est fermée, tant pis, et les cinémas ne diffusent pas de films en V.O. française (on voulait voir le film -français- sur Salvador Allende...).


Nous retournons ensuite faire une petite sieste (il fait 30 degrés, ça ramollit!), puis un peu d'internet, puis prenons notre repas à l’hôtel, cela reste sans conteste le moyen le plus économique pour manger!
Nous discutons ensuite avec différents Français à l´hôtel. Un ancien militaire breton qui ne sait pas ce qu’il fait ni ce qu’il va faire en Amérique du Sud, sa copine du moment, une Toulousaine qui veut soigner les papillons dans la jungle, sans grande conviction ni fibre naturaliste (ils n’ont pas l’air très fut-fut). Le vin est bon, ça compense!
Nous nous couchons tard après avoir terminé les sacs pour le départ du lendemain aux aurores.