Claire et Rémy autour du monde

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12 novembre 2005

Equateur - Quilotoa et Quito

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Le 12 novembre : Baños – Quilotoa

Nous avons l’intention de faire le Quilotoa loop, c’est un circuit en bus qui tourne autour du volcan Quilotoa. Le trajet comporte 4h de Latacunga à Sigchos via la lagune Quilotoa, et 4h le lendemain pour rentrer à Latacunga par le nord. C’est un long trajet en bus qui s’annonce mais la route a l’air magnifique.
Nous prenons donc le bus de 10h à Banos (ouf, nous quittons Baños et le volcan n’est pas entré en éruption…!)
Arrivés à Latacunga vers 12h, nous trouvons un bus qui va directement à la lagune Quilotoa. La route est effectivement magnifique et monte à flanc de montagne. La vue est juste un peu masquée par un ciel assez bas.


Nous arrivons à Zumbahua, tout le monde descend et nous nous retrouvons seuls avec le chauffeur qui nous dit qu’il n’y a plus de correspondance pour Sigchos et que nous allons être coincés à Quilotoa… Nous verrons bien!
En fait nous ne verrons rien du tout car il y a un brouillard à couper au couteau et lorsque nous arrivons sur le bord du cratère, nous ne voyons même pas la lagune en contrebas.
Une dame nous accoste et nous propose un hôtel pas cher, c'est comme si nous logions chez l’habitant. Tout est sommaire, pas de douche, WC limites, pas d’isolation (à 3850m d’altitude), mais bon…
Le soir, nous jouons aux cartes avec les gamines qui nous apprennent un nouveau jeu, trichent allègrement et en plus nous proposent de jouer de l’argent (à 8 ans !!).


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Le 13 novembre : Quilotoa – Quito

Réveil matinal, le cratère est dégagé et c’est effectivement très joli. Il est possible d’y descendre ou de faire du cheval mais nous préférons rejoindre Quito rapidement car nos jours sont comptés en Equateur.

Il nous reste 5h30 de bus pour finir le tour par le nord ou 1h30 si l’on rebrousse chemin et comme le ciel est encore assez brumeux, nous préférons faire demi-tour.

Nous prenons d’abord une camionnette pour rejoindre Zumbahua.

On saute ensuite dans le premier bus pour Latacunga, avant une connexion pour rapide pour Quito où nous arrivons vers 15h.
Nous cherchons désespérément un hôtel à bas prix, ce qui n’est pas évident dans le quartier touristique de "Mariscal Sucre". Finalement, la pluie commence à tomber ce qui précipite notre choix.
Nous nous baladons ensuite dans le parc le plus proche où les Equatoriens jouent au foot, au volley, prennent l’air (humide), exposent des tableaux… C’est dimanche et tout est fermé, c’est un peu triste, même dans ce quartier qui d’habitude est très animé.
Le soir, nous faisons une petite soirée télé dans le lit avec « Quand Harry rencontre Sally », c’est rigolo!

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Le 14 novembre : Quito

Nous voilà partis vers la vieille ville pour la ballade touristique (visite des églises…). Nous passons devant Saint Augustin, puis la place de l’indépendance entourée par la cathédrale et le palais présidentiel. Il y a même une manif’!

La cathédrale possède de beaux plafonds et une belle porte en bois, et c’est là qu’est enterré le maréchal Sucre, le fidèle ami de Simon Bolivar avec qui il a chassé les colons espagnols d'Amérique du Sud.


Puis nous remontons la ville vers le couvent de la Merced, et comme il commence à pleuvoir nous nous arrêtons pour manger.


Ensuite, direction la place San Francisco (ancienne place centrale des Incas dont il ne reste absolument aucun vestige) et le musée du même nom avec de beaux exemples d’art colonial (école de Quito), d'inspiration franciscaine.

L’église de la Compania (jésuites), malgré le fait qu’elle soit en restauration, est impressionante. Elle est entièrement recouverte de dorures à l’intérieur.


Dehors, le ciel continue de se déchaîner et nous sommes trempés jusqu’aux os. C’est le jour que Claire a choisi pour laisser son imperméable à la laverie, c’est ballot!
Le retour à la station de trolley Santo Domingo et la visite de l’église du même nom achève de nous mouiller.
Nous nous réchauffons le soir dans un internet café et nous mangeons dans un snack avec une radio qui diffuse des standards de la chanson française (Brel, Piaf, Aznavour, Barbara … Ah, la France !).

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Le 15 novembre : Quito

Nous prenons un taxi pour aller confirmer notre prochain vol chez LAN. Enfin un taxi qui a un compteur! C’est pire que tout, même au feu rouge, le compteur défile à toute allure… Il vaut mieux négocier les tarifs au préalable, c’est sûrement plus économique.
Nous nous retrouvons dans le quartier chic de Quito, direction le musée de Guayasamin. C’est un artiste équatorien (1919-1999) qui s’est inspiré de la culture indienne, revendiquant ses origines indigènes.

Le musée très intéressant comporte différentes maisons : une d’art précolombien avec sa collection amassée durant toute sa vie, une d’art colonial avec des sculptures de Jésus selon l’école quitenienne et une avec ses propres œuvres (un peu "à la Picasso").


Nous allons ensuite dévaliser le marché artisanal avant d’aller manger avec Audrey, une Française (rencontrée dans le parc Cajas près de Cuenca) qui fait un stage d’un an à Quito dans une association humanitaire.


La soirée est bien sympathique et se prolonge tard dans la nuit. Le restaurant a ouvert depuis trois semaines et Oswaldo le patron termine la soirée à notre table. Nous sommes juste dérangés en fin de soirée par un Français, complètement bourré, et offusqué car nous ne sommes pas allés manger dans son resto qui est référencé dans le guide du routard. Quel gros c..!

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Le 16 Novembre : Quito

C’est notre dernière journée à Quito avec quelques inratables au programme : le téléphérique qui monte vers le volcan Pichincha et qui domine la ville et trouver à manger des "choclos con queso" (maïs au fromage) qu'Audrey nous a recommandés. Pour le téléphérique, on trouve. Il y a tout un parc d’attractions au pied, avec plein de stands touristiques et des manèges. Peut être est ce un peu beaucoup pour un téléphérique, c’est en tout cas vide lorsque nous y allons, et plein d’employés désœuvrés.
La vue est effectivement belle et nous dominons toute la ville qui s’étend entre les collines. Les nuages nous empêchent cependant de voir les volcans.


Nous descendons ensuite manger dans un marché, avec une hygiène qui effraie Claire … mais toujours pas de choclos con queso !


Nous allons dans l'après-midi voir la basilique du vœu national qui n’est toujours pas terminée (depuis 1892) et qui a un aspect fantomatique et un peu angoissant à l'intérieur.


Les gargottes sont plutôt rigolotes.


Il est possible de monter tout en haut des tours, jusqu’au sommet, par des ascenseurs situés dans l’église et la vue de la ville y est aussi sympathique.
La dernière ballade dans les rues de la ville nous mène jusqu’au théâtre Sucre, avant de rentrer au marché artisanal pour les dernières emplettes.


Ça y est, c’en est fini de l’Équateur, nous nous dirigeons vers l’aéroport pour un vol direction Santiago du Chili. L’aéroport est d'abord fermé pour des raisons climatiques et nous poirotons un bon moment avant de pouvoir embarquer.
Le voyage se déroule durant la nuit et il est difficile de pouvoir dormir. Claire est tellement fatiguée qu’elle fait un petit malaise et vomit tout son bon repas LAN!