Claire et Rémy autour du monde

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17 juillet 2006

Egypte - Nuweiba, Dahab

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Le 17 juillet : Aqaba - Nuweiba (Égypte)

Le premier contact égyptien est plutôt pénible, c’est un chauffeur de taxi qui essaye de nous entourlouper (premier prix 120 livres, marchandé à 25 livres pour un trajet qui en vaut 15!). En plus, il ne connaît soi-disant pas notre hôtel, mais d’autres pour lesquels il touche des commissions.
Nous arrivons finalement à l’hôtel Prince, vide, où nous sommes bien installés et qui donne sur la mer.


Nous traversons la ville en fin d’après-midi et il n’y a aucun touriste. Nous marchons sur une promenade en bord de mer complètement vide, on se croirait dans un western quand les méchants entrent en scène et que la musique "ouin-ouin-ouin-ouiiiiiiiin" résonne!


En fait, Nuweiba est normalement rempli à 95% par des Israéliens et vu ce qu'il se passe en ce moment, ils préfèrent rester chez eux. Chaque restaurateur, chaque marchand d’artisanat nous tombe dessus comme si nous étions leur seule chance de gagner 3 sous dans la journée. C’est presque angoissant…


Nous allons dans un restaurant où nous réservons pour le lendemain une excursion en 4x4 dans le canyon coloré, et au lieu de rajouter des taxes sur l’addition comme parfois (service,…), il nous fait une remise pour nous faire revenir. En fait, chaque restaurateur annonce 10 à 15% de remise sur les prix tellement c’est la bagarre.
Sur le front de mer que nous avons longé, nous avons vu au maximum 10 touristes pour une quinzaine d’hôtels et une quinzaine de restaurants!
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Le 18 juillet : Nuweiba

Rendez-vous le matin pour un petit déjeuner avant de partir en excursion. Nous sommes obligés de réveiller tout le monde … pourquoi se réveiller si il n’y a personne à servir! Nous partons ensuite en jeep, ce n'est pas très confortable mais la première partie est asphaltée, donc ça va.
Lorsque nous sommes sur piste, ça bouge plus!

Nous descendons ensuite à pieds dans le canyon coloré, une gorge étroite avec quelques veines de minéraux colorés dans la roche. C’est une promenade agréable et nous n’avons pas besoin de guide comme prévu initialement car il n’y a aucune bifurcation dans le canyon et le chauffeur de jeep nous récupère à la sortie.

Un seul bémol, beaucoup de recoins sont jonchés de bouteilles en plastiques mais l’environnement n’est pas un mot qui figure dans le vocabulaire ici, c’est dommage.


Nous prenons un thé pour nous désaltérer avec cette chaleur et rentrons à Nuweiba.
Nous trouvons ensuite un restaurant agréable avec des coussins sous des paillotes et l’après-midi se résume à : repas-baignade-lecture-sieste…

puis une petite balade en bord de mer avec le terrain de foot formé par la marée,

et un repas à la chandelle qui s’éteint tout le temps avec le vent avant de rentrer nous coucher. En discutant avec le papy de l’hôtel, nous apprenons que la situation de Nuweiba n’est pas simple : sans Israélien, il n’y a presque personne et quand ils sont là, tous les autres touristes fuient car ils font trop de bruit…
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Le 19 juillet : Nuweiba – Dahab


Nous prenons un bus local le matin, un peu défoncé mais il n’y a qu’une heure et demi de route jusqu'à Dahab. En chemin, il y a de nombreux contrôles de passeports. Les circulations sont hautement contrôlées, surtout depuis les divers attentats (Sharm el Sheik, Taba, Dahab). En arrivant, nous longeons le bord de mer pour trouver une chambre et restons au "fighting kangaroo".


Nous partons ensuite faire du snorkelling à Eels garden (jardin des anguilles), un superbe récif coloré avec une eau transparente au nord du village.

C’est un coin sympathique et nous y restons tout l’après-midi sur des transats avant de revenir dans le centre.

Tous les rabatteurs des restaurants sont "nos amis", mais cela reste bon enfant et jamais agressif.
Nous voyons près du pont une plaque commémorative d’un Allemand mort dans le récent attentat (mai 2006) et des impacts des deux côtés du pont où les bombes ont explosé. C'est un sentiment étrange, comment la vie peut basculer sur une malchance…
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Le 20 juillet : Dahab


La matinée se passe au lit, et l’après-midi tranquillement dans notre bar d'Eels garden, éloigné de l’agitation du centre. C’est la plage des mamans avec leurs bébés, il y en a partout!


Nous nous renseignons sur les plongées dans le parc de Ras Mohammed et l'excursion coûte moins cher de Dahab que de Sharm alors que le parc naturel est au large de Sharm … allez comprendre! Le problème, c’est que nous devons être certifiés "advanced" pour y aller à cause de la profondeur et des courants. Mais en passant une plongée profonde PADI à 35 euros, on peut y aller alors que l’on n’a pas franchement plus d’expérience après! C'est encore juste une histoire de sous pour PADI (une des associations les plus reconnues dans le monde pour la formation des plongeurs) et les centres de plongée…

Nous réservons donc et descendons au sud du village pour aller faire du snorkelling sur le récif Islands, mais les lunettes de Rémy prennent l’eau et comme le soleil se couche, les couleurs sont plus ternes. Nous sommes sur la plage avec un couple Germano-Egyptien en camping car.


Nous passons la soirée sur une terrasse à boire des bières sous les étoiles et se raconter nos secrets, avant de partir au lit bien fatigués, surtout que nous avons des devoirs : un livre à lire et un questionnaire pour la plongée profonde. On finit le questionnaire tard dans la nuit … Claire a abdiqué et recopiera les réponses demain matin, c’est pas bien!
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Le 21 juillet : Dahab


Nous partons en Jeep vers le site de plongée "le canyon" pour notre plongée profonde, après la vérification des questionnaires (Claire a oublié de recopier une page, oups, grillés!).

Il s’agit d’une plongée à 30 mètres de profondeur avec quelques tests de logique sous l’eau pour vérifier que l’on ne souffre pas de narcose des profondeurs. La plongée est vraiment sympathique, dans un canyon étroit au milieu du récif avec une sortie par un trou surnommé l’aquarium où nagent pleins de poissons.

Les coraux sont magnifiques, les poissons aussi, l’eau turquoise et claire … c’est une bonne plongée!


Dans l’après-midi, nous retournons encore sur la plage tranquille d'Eels garden au milieu des bébés et des jeunes mamans, avec des milk-shakes à la banane et des thés à la menthe, c’est toujours aussi tranquille et agréable.
Les gens locaux se baignent à quelques mètres et nous voyons le coucher du soleil avec des hordes de gamins et quelques "ombres" voilées.


Nous rentrons au centre et Rémy en profite pour aller chez le coiffeur. Il en ressort en vrai petit Egyptien avec les cheveux courts sur les côtés et longs au-dessus. C’est quand même pas terrible!
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Le 22 juillet : Dahab – Sharm el Sheikh


Nous allons faire du snorkelling au "blue hole" vu que c’est l’excursion incontournable de Dahab. Le taxi nous dépose devant le fournisseur de masques et de tubas qui est aussi restaurateur. Le coin est plein de restaurants et il s’en construit encore.

Le Blue Hole est un grand trou cylindrique dans le récif qui communique avec la mer à la surface et grâce à une galerie souterraine à 60 mètres de profondeur. Le coin est effectivement joli, il y a de beaux tombants verticaux et l’on remonte ensuite le récif à contre-courant.

Les formations coralliennes sont variées et très colorées et malgré tous les panneaux d’informations, il y a quand même des touristes qui trouvent le moyen de piétiner les coraux, c’est désolant!
Après ce petit bain, repos et repas sur les coussins et à l’ombre car il fait quand même bien chaud.


Nous rentrons en début d’après-midi, préparons notre matériel car nous partons en bus le soir pour plonger le lendemain dans le parc naturel de Ras Mohammed. Rémy retourne chez le coiffeur (un autre), et retrouve sa tête de bon Français.


Nous remontons ensuite jusqu’à Eels garden par les rues arrières, car Dahab est un front de mer touristique, et certaines rues arrières sont "locales". Nous mangeons aux chandelles sur la terrasse avant d’aller au centre de plongée pour le départ en bus à 22h vers Sharm el Sheikh.

Là-bas, nous rentrons dans la marina et montons sur le bateau où nous allons dormir. Le temps de vérifier notre matériel de plongée et nous nous couchons à la belle étoile sur le toit de la cabine du capitaine. Le bateau doit quitter le port en pleine nuit pour être sur le premier site de plongée à 7h du matin, après 3 à 4 heures de navigation.
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Le 23 juillet : Ras Mohammed – Dahab


Le bateau quitte la marina dans la nuit et le soleil se lève vers 5h30.

Nous finissons notre nuit sur la cabine jusqu’au petit déjeuner au dessus du premier site de plongée. Nous plongeons sur l'épave d’un cargo anglais, le Thistlegorm, coulé en 1941 avec plein de matériel à bord : des motos, des jeeps, des trains, des munitions… Pour la première plongée à –30 mètres, nous faisons le tour du navire vers l’ancre et l’on voit du matériel dispersé à côté.

Claire est beaucoup trop lestée et a du mal à garder un niveau stable, ce qui lui gâche un peu le plaisir. Pour la deuxième plongée sur le même site, nous entrons dans les entrailles du navire et le spectacle est saisissant : on peut rentrer dans les jeeps, longer les motos, le tout à la lumière de la torche, c’est l’exploration totale.

Nous sortons des cales, longeons les coursives et remontons bien contents de ces deux premières plongées.
Le bateau se dirige alors tout à fait à la pointe du Sinaï, au croisement des golfes de Suez et d’Aqaba dans le parc naturel de Ras Mohammed. L’eau est bleue turquoise et les couleurs des récifs qui affleurent sont splendides, avec en fond les montagnes du Sinaï, désertique.


Nous faisons notre troisième et dernière plongée sur Shark reef et Yolanda reef, au milieu de bancs de poissons énormes (on n'a jamais vu des poissons aussi gros!), c’est magique! 3/4h de pur enchantement, des couleurs et des coraux variés mais surtout des poisons partout, partout … un régal!


Nous remontons sur le bateau et naviguons vers la marina de Sharm. Nous devons attendre quelques heures avant de reprendre la route vers Dahab car il y a un col à 600 mètres d'altitude et nous devons tenir compte des plongées pour éviter un accident de décompression.
Comme c’est un jour férié aujourd’hui (anniversaire de la révolution de 1952), la police nous interdit d’aller en ville et nous restons à papotter dans le bateau ou faire du snorkelling. Ce n’est pas désagréable car le coin est splendide.


Nous prenons le bus en fin d’après-midi et arrivons à Dahab en début de soirée. Nous finissons la soirée au bar du coin avec quelques participants de l’excursion (John, l’Anglais-Espagnol, une Hollandaise, un couple d’Anglais, un moniteur de plongée danois un peu bizarre qui drague l’Allemande Bettina).

La soirée est très sympatique, nous discutons jusque tard dans la nuit, les bières s’enchaînent et on en oublie même de manger.
Lorsque nous tombons de fatigue après une telle journée, un Mars et au lit!
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11 juillet 2006

Jordanie - Amman 2

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Le 11 juillet : Amman

C'est le dernier jour en Jordanie pour Marie et il sera donc consacré aux emplettes. Les premiers magasins sont pour les produits de beauté et les boues de la mer morte, puis les tuniques.

Viennent ensuite les narguilés, avant que Rémy ne craque et laisse les filles finir seules leur shopping.


Marie vit sa première expérience de marchandage, seule face au vendeur, après quelques conseils préalables ... et ça marche!


Le soir, nous allons manger dans un quartier en vogue dans un restaurant-bar à la mode où la jeunesse dorée d'Amman se donne rendez-vous. Cela nous change de notre ville basse populaire.


Nous aurons passé deux bonnes semaines et demi à sillonner la Jordanie avec Marie, d'est en ouest et du nord au sud. Peut-être cela lui donnera t'il le goût des voyages, mais il faudra apprendre à se débrouiller seule.
Elle quitte le pays sans son "mari" égyptien mais avec quelques notions de marchandages?!?
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Le 12 juillet : Amman


Claire accompagne Marie à l'aéroport à 5h du matin, avant de repartir se coucher. C'est bon, la petite soeur est dans l'avion. Le reste de la journée est plutôt simple : on dort, on mange, on va sur internet...


Le soir, nous allons lire des magazines en français et montons sur la colline du centre culturel français à côté duquel se trouve la "librairie de Paris". Nous y mangeons même des crêpes salées en feuilletant le Nouvel Obs ou Le Point ... ça fait du bien.
Nous redescendons à la lueur de la lune vers la ville basse.

C'est impressionnant comme l'ambiance de la rue change dès que l'on s'élève. Les quartiers des collines sont plus calmes et moins populaires.
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Le 13 juillet : Amman


Nous partons à pieds sur une autre colline en direction des bains turcs Al-Pasha pour nous ressourcer un peu. Le bâtiment est tout petit, et ça a l'air de plaire aux Jordaniens riches car malgré le tarif plutôt élevé, il faut réserver et les prochaines places sont le lendemain. Tant pis, nous irons au hammam une autre fois.

Nous continuons notre balade sur cette colline résidentielle calme jusqu'au 1er circle. On se repère dans Amman en fonction de plusieurs carrefours circulaires numérotés : les circle.
Nous prenons ensuite un taxi vers le Jebel Weibdeh et le square de Paris où des techniciens installent une scène.

En effet, le centre culturel français organise ce soir un concert pour la fête nationale avec en première partie le groupe "les castafiores", dans le style bal populaire, qui reprend de la variété française à sa sauce, plutôt "avec la patate".
Après avoir fait le tour du CCF et un peu d'internet, nous sommes au rendez-vous le soir, comme de nombreux expatriés français. La musique est rigolote, les Jordaniens sont un peu désorientés et regardent curieusement les quelques Français qui se dandinent.


En deuxième partie, il y a la troupe des danseurs folkloriques d'Amman. Le public français se calme et les Jordaniens se réveillent ... c'est chacun son tour.
La musique est répétitive et les danseurs en jupe manient le sabre. Même le policier du service d'ordre est en transe...!


Nous nous faisons conseiller par un Français pour trouver un bar sympa où boire une bière, et lorsque nous y arrivons, impossible de rentrer car c'est plein (le jeudi soir est une veille de week-end ici) et il fallait réserver.
Nous allons voir les cinémas proches qui sont situés dans des hôtels de luxe où nous passons presque pour des pouilleux devant les clients fortunés. Finalement les séances ont toutes commencé! Tant pis.
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Le 14 juillet : Amman


Nous restons à Amman au lieu de passer la frontière israélienne au nord comme prévu initialement pour deux raisons.


La première, c'est que nous sommes vendredi, chômé en Jordanie donc il y a moins de transports en commun pour aller au nord du pays vers la frontière. Et comme le samedi c'est la même chose du coté israélien, nous pensons passer dimanche.


Vendeur de citrons

La deuxième raison, c'est qu'il y a deux jours le Hezbollah a enlevé deux soldats israéliens et que l'escalade de la violence a commencé sur la frontière comme depuis quelques semaines à Gaza. Les Israéliens bombardent le sud-Liban, le Hezbollah envoie des roquettes jusqu'à Haïfa où nous voulions séjourner!
La prudence nous recommande d’attendre à Amman pour voir l’évolution de la situation. Nous assistons à la prière du vendredi à la mosquée du roi Hussein et les rues se remplissent de fidèles avec leurs tapis.

C’est impressionnant, nous voyons une mer de fesses quand ils se prosternent. Il y a de nombreuses banderoles que l’on imagine anti-israéliennes et vu le ton vindicatif de l’imam (on discerne les mots USA, Bush, dans son discours…), il ne doit pas dire que des gentillesses et cela n’augure rien de bon pour la suite. Nous nous éclipsons du carrefour avant la fin pour éviter les mouvements de foule.
Le soir, nous allons voir "Pirates des Caraïbes II" au cinéma de l’hôtel Royal.


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Le 15 juillet : Amman

Les dernières informations confirmant comme nous le craignions la montée des violences et le début de la guerre, nous décidons d’aller directement en Égypte et donc de redescendre le lendemain vers Aqaba.


Nous réservons un bus climatisé et rentrons dans la ville basse en essayant de prendre discrètement des photos de rue et d’ambiances.


Le soir, nous allons vers Abdoun, le quartier moderne à la mode. Il y a de gros travaux qui coupent la place en deux et divers bars ou restaurants. Le premier dans lequel nous entrons est un bar à hôtesses … raté! Le deuxième est un bar à chicha - restaurant, pas très vivant, où même les filles fument, ce que l’on ne voit pas souvent. Ce n’est pas un quartier animé, décidément, Amman est une ville très calme…


Nous rentrons ensuite une dernière fois au Palace hôtel où nous faisons définitivement partie des meubles.
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Le 16 juillet : Amman – Aqaba


Nous prenons le bus JETT vers Aqaba, par la route du désert.

Aqaba est une zone franche soumise à des visas et taxes particulières, donc nous passons la douane avant d’arriver. Les douaniers vérifient chaque bagage, fouillent le bus et trouvent deux bagages sans propriétaire…!

Cela nous retarde un peu mais nous arrivons enfin à Aqaba où nous retournons au même hôtel, dans la même chambre qu'une semaine auparavant.
Voulant retourner à notre plage en douce comme la dernière fois, nous nous faisons refouler car l’entrée est bel et bien payante… Nous longeons donc la rue et lorgnons sur un grand chantier d’aménagement qui vient de débuter et offre une grande plage vide.

Le gardien refuse de nous laisser entrer lorsque nous lui demandons, mais comme il nous voit rentrer bredouille du bout de la rue, il nous ouvre le cadenas en nous disant de nous dépêcher de passer et que lui n’a rien vu, rien entendu … super sympa le gardien!
Nous nous baignons donc seuls sur une grande plage, au lieu de la toute petite d’à côté…


En rentrant, nous nous achetons des bières que nous sirotons sur le balcon de l’hôtel alors que le muezzin appelle ses brebis à la prière. Ils ne savent pas ce qu’ils ratent! A la tienne Mahomet!


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Le 17 juillet : Aqaba – Nuweiba (Égypte)

Nous allons prendre un petit thé en bord de mer sous les tentes/bars/restaurant où nous avions vu la finale de la coupe du monde.
C’est le repaire des bateaux-verre, des bateaux au fond en plexiglas pour admirer les coraux sans se mouiller.

Nous allons ensuite au terminal de ferry, passons les formalités et traversons le golfe d’Aqaba pour nous retrouver en Égypte, à Nuweiba.
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